Le Real Madrid, atteint moralement après sa défaite en Liga à Pampelune (0-1), va jouer mercredi sa qualification pour la finale de la Coupe du Roi face à une équipe de Séville totalement imprévisible.

Dans l'autre demi-finale retour, Barcelone, solide leader du Championnat, ne devrait pas avoir de problèmes à Almeria après sa large victoire à l'aller (5-0).

L'entraîneur du Real Madrid, José Mourinho, apparu fatigué et éteint mardi en conférence de presse, assure que son équipe «va bien» et qu'elle «veut jouer».

Le Real, ridicule les deux dernières saisons en Coupe du Roi (éliminé à chaque fois au premier tour par un club de 3e division), a cette fois une formidable occasion de se retrouver en finale de la compétition, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2004 (défaite devant Saragosse).

Le club madrilène, le plus titré en Championnat d'Espagne (31 trophées) et en Ligue des champions (neuf coupes), n'a plus remporté la Coupe du Roi depuis 1993.

Il aura face à lui un spécialiste récent de l'épreuve, le FC Séville, tenant du titre et également vainqueur du trophée en 2007.

L'équipe sévillane, capable du meilleur comme du pire depuis le début de la saison, est le pire adversaire possible pour un Real en plein doute malgré son avantage d'un but (1-0 à l'aller à Séville).

«Yes we can!», a lancé l'attaquant franco-malien de Séville, Frédéric Kanouté, sur son compte twitter.

Séville, qui a remonté samedi un déficit de deux buts à La Corogne (0-2) pour mener 3-2 avant de finalement devoir se contenter du nul (3-3), avait éliminé Villarreal, solide 3e de la Liga, en quarts de finale.

Après avoir arraché le match nul 3-3 à l'aller à l'extérieur, le club andalou s'était imposé 3-0 au retour.

L'équipe, qui vient d'être renforcée au mercato par les milieux Rakitic (Schalke 04) et Medel (Boca Juniors), présente une attaque de feu sur le papier: Luis Fabiano, Kanouté et Negredo. Mais la défense est le gros point faible. D'autant que le gardien et capitaine Andrés Palop sera suspendu à Madrid.