Le Real Madrid a démenti officiellement vendredi l'existence d'un pré-accord pour faire venir la star portugaise de Manchester United Cristiano Ronaldo, comme l'affirment plusieurs médias espagnols.

«Il n'existe aucun pré-accord à cet effet, ni avec le joueur, ni avec son agent, ni avec Manchester United», a écrit le club madrilène dans un communiqué sur son site internet, s'exprimant ainsi de manière inédite sur son intérêt supposé pour l'international portugais.

«Concernant certaines informations publiées par différents médias» en «référence au transfert du joueur de Manchester United Cristiano Ronaldo, le club souhaite démentir catégoriquement ces informations», a précisé le Real Madrid.

Les deux principaux quotidiens sportifs madrilènes, As et Marca, faisaient encore leur Une vendredi sur le possible transfert de Ronaldo.

Depuis plusieurs semaines, les médias affirment qu'il existe un pré-accord pour le faire venir à Madrid. As assurait vendredi que Florentino Perez, le probable futur président du club, allait «discuter de ce pré-accord avec Cristiano» et essayer de «faire baisser le prix du transfert», chiffré à 90 millions d'euros (140 millions de dollars canadiens).

«Comme on le sait bien, le Real Madrid a essayé d'obtenir le transfert du joueur l'été dernier et Manchester United a clairement fait savoir qu'il ne pouvait pas être transféré», a expliqué vendredi le Real Madrid.

Le directeur-général de Manchester United, David Gill, a déclaré dimanche dans un entretien à la BBC, que Cristiano Ronaldo ne quittera pas le club anglais pour Madrid cet été.

L'an passé, Ronaldo avait dit son intention de rejoindre le Real Madrid avant de renoncer, lors d'un feuilleton à rebondissements marquée par une grande hostilité entre les deux clubs.

L'entraîneur de Manchester United Alex Ferguson avait expliqué qu'il ne vendrait «même pas un virus» au Real, qualifié de «mafia».

Selon la presse espagnole, l'ancien président du Real Florentino Perez, candidat favori à la présidence lors des élections du 14 juin, prévoit de dépenser au moins 200 millions d'euros (315 millions $CAN) en recrutements cet été.