Manchester United s'élance à la conquête de son deuxième titre de champion du monde des clubs en tant que grand favori du tournoi qui débute jeudi à Tokyo (11-21 décembre), après avoir remporté la Coupe intercontinentale en 1999, l'année de son fabuleux triplé C1-Championnat-Cup.

Trois Red Devils actuels avaient connu cette épopée, et battu Palmeiras (1-0) cette année-là: Ryan Giggs, Gary Neville et Paul Scholes. L'ailier gallois avait d'ailleurs été élu homme du match.

«Nous sommes la seule équipe britannique à avoir remporté ce titre et pour moi, c'est une des plus grandes réussites du club», a souligné l'entraîneur mancunien, Alex Ferguson, qui guigne le trophée remporté l'année dernière par l'AC Milan (4-2 contre Boca Juniors).

Les champions d'Europe et d'Amérique du Sud, qui jusqu'en 2004 disputaient seuls la Coupe intercontinentale, seront protégés en n'entrant en lice qu'au stade des demi-finales.

MU aura comme principaux concurrents Al-Ahly (Egypte), la Liga Deportiva Universitaria de Quito (Equateur) et Pachuca (Mexique). Le club anglais sera le dernier à atterrir au Japon: il reçoit mercredi les Danois d'Aalborg, lors de la 6e et dernière journée de la Ligue des champions, puis ira défier Tottenham samedi en Premier League.

Al Ahly et Quito

«Nous allons rencontrer des styles et des mentalités différentes, a noté Ferguson. Les équipes ne défendent et n'attaquent pas partout de la même manière. Je sais que la Liga de Quito est une très bonne équipe, très rapide et agressive. Il faut être une grande équipe pour gagner la Copa Libertadores».

Le champion d'Europe débutera dans le tournoi le jeudi 18, contre le vainqueur des éliminatoires entre les trois outsideurs, Waitakere (Nouvelle-Zélande), Gamba Osaka (Japon) et Adelaide United (Australie). Ce dernier club, où Romario avait joué quelques matches fin 2006, a été qualifié en tant que finaliste de la Ligue des champions d'Asie, battu en finale par Gamba Osaka (qualifié, lui, en tant que représentant du pays hôte).

Al Ahly se présente sans doute comme l'autre favori, fort de sa 3e participation en quatre ans. Le club égyptien comptera sur sa star, l'attaquant Mohamed Aboutrika, et son entraîneur portugais Manuel José, pour faire mieux que la 3e place glanée en 2006.

Les Pharaons affronteront en quart de finale Pachuca, double champion de la Concacaf et doyen des clubs mexicains (fondé en 1901), qui voudra de son côté prendre sa revanche sur l'année dernière et une élimination dès les quarts par l'Etoile du Sahel tunisienne (1-0).