La phase de groupe est terminée à la Coupe du monde de soccer. Place maintenant aux matchs éliminatoires ! La Presse vous offre un tour d’horizon des affrontements de huitièmes de finale de ce week-end.

Pays-Bas – États-Unis

Les Néerlandais se sont faits discrets depuis le début du tournoi, alors qu’ils ont tranquillement vogué vers une première place dans le groupe A. Leur révélation, et une des belles histoires de ce Mondial, c’est l’émergence de Cody Gakpo. Le jeune ailier gauche a marqué dans les trois matchs des Pays-Bas.

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Cody Gakpo, des Pays-Bas

Les États-Unis devront l’avoir à l’œil. Mais ils seront rassurés de n’avoir encaissé qu’un seul but pendant la phase de poules. Et c’était sur penalty. Si la défense américaine a bien fait, son milieu de terrain a été encore meilleur. Bien qu’efficace seulement par moments, le trio composé de Tyler Adams, Yunus Musah et Weston McKennie s’est montré vif et créatif au courant des trois derniers matchs. Ils peuvent en plus compter sur un Tim Weah en grande forme en pointe. Un affrontement bien partagé.

Argentine – Australie

L’Argentine a vécu le drame en lever de rideau, avec sa défaite face à l’Arabie saoudite. Mais depuis, c’est du solide. Deux victoires sans équivoque contre la Pologne et le Mexique. C’est peut-être même l’équipe qui a montré la plus belle amélioration, tactiquement, en trois matchs. Lionel Messi s’est démarqué, les jeunes Enzo Fernández et Alexis Mac Allister aussi. Ont-ils déjà exorcisé le Malin, en marche vers le grand trophée ?

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Lionel Messi, de l’Argentine

L’Australie, c’est une surprise. Dans ces pages, on s’attendait à ce que la France et le Danemark sortent du groupe haut la main. Mais les Danois ont déçu, et malgré une dure défaite contre la France (4-1), les Socceroos se sont relevés et sont allés chercher deux victoires. À égalité avec les Français. Cette équipe est bâtie majoritairement de joueurs méconnus évoluant dans des championnats plus ou moins prestigieux. On ne s’attend pas à ce que son beau parcours se poursuive très longtemps. Et surtout pas contre l’Argentine, affamée.

France – Pologne

Il y avait autant de blessés que d’interrogations au sujet de la France en début de Mondial. Mais par sa finesse, son beau jeu et son talent, les nuages gris ont rapidement déguerpi. Oui, il y a eu la défaite contre la Tunisie lors du dernier match, au cours de laquelle Didier Deschamps a carrément fait jouer son équipe B. Mais sinon, la France a repris son envol, là où elle avait laissé après son sacre de 2018.

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Robert Lewandowski, de la Pologne

La Pologne a été dominée en possession et en tirs dans chacune de ses trois rencontres. Mais elle est parvenue à aller chercher quatre points malgré tout. Contre la puissance attaque française, l’étanchéité polonaise sera mise à rude épreuve. Les Aigles blancs auront besoin d’un Robert Lewandowski précis et puissant en contre-attaque pour espérer faire perdre leurs couleurs aux Bleus.

Angleterre – Sénégal

Un des bons affrontements de ces huitièmes. L’Angleterre est assurément favorite, avec ses jeunes Bukayo Saka, Jude Bellingham et Phil Foden qui ont tous touché la cible déjà. On ajoute à ce lot Marcus Rashford, qui retrouve de sa superbe dans ce tournoi. Et Harry Kane, plus passeur que buteur jusqu’à présent. À faire frémir n’importe quelle opposition.

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Bukayo Saka, de l’Angleterre

Pour le Sénégal, on s’attendait au pire après la perte de son as Sadio Mané avant le Mondial. Mais n’est pas champion d’Afrique qui veut ! Battus par les Pays-Bas d’entrée, les Lions ont ensuite été inspirés par leur capitaine Kalidou Koulibaly, un défenseur central. C’est d’ailleurs lui le buteur qui a fait passer le Sénégal en huitièmes, avec son filet victorieux face à l’Équateur.

Coup dur pour les Sénégalais, toutefois : leur excellent milieu de terrain Idrissa Gueye, d’Everton en Premier League, sera absent en raison de ses deux cartons jaunes dans la phase de groupe.