Canada Soccer entreprend ses démarches pour instaurer une ligue professionnelle de soccer féminin au pays.

La fédération a annoncé mercredi ouvrir un poste de responsable de soccer professionnel féminin.

Elle dit être à la recherche « d’une personne dynamique et à l’esprit critique ». On veut notamment y favoriser « l’égalisé, la diversité, l’inclusion et la réconciliation » pour « briser les barrières et développer des femmes leaders ».

« L’objectif principal de ce poste est d’être le moteur du soccer professionnel féminin avec une forte identité canadienne et de donner la priorité au développement de jeunes Canadiennes prometteuses », a annoncé l’organisation dans un communiqué.

La personne choisie chapeautera le groupe de travail sur le soccer féminin. Ce dernier sera composé notamment de l’entraîneuse-chef de l’équipe nationale Bev Priestman, d’une ancienne joueuse et d’autres « partenaires importants ».

L’équipe canadienne de soccer féminin a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo, l’été dernier. C’était sa troisième médaille en autant de JO. Des voix s’étaient levées après la finale contre la Suède pour réclamer une ligue professionnelle au pays.

En décembre 2021, la Women’s Premier Soccer League (WPSL), ligue semi-pro américaine, avait annoncé vouloir « créer les fondations » du soccer féminin au Canada avec une toute nouvelle division. On disait vouloir passer à un modèle professionnel d’ici « deux à cinq ».

La nouvelle n’avait pas fait l’unanimité dans le monde du soccer canadien. « C’est bien beau d’avoir ça dans deux à cinq ans, mais c’est trop loin pour moi », s’était désolée l’ancienne joueuse Amy Walsh en entrevue avec La Presse.