Maxime Crépeau est au sommet de son art. À 27 ans, il s’est imposé comme l’un des meilleurs gardiens de la MLS. Le 20 janvier, il a été échangé au Los Angeles Football Club (LAFC). Dans quelques jours, il tentera d’aider le Canada à se qualifier pour la Coupe du monde.

Le Québécois a rencontré les médias, mardi soir, et il est conscient que son nom a beaucoup circulé dans le monde du soccer au cours des derniers jours, notamment en raison de l’échange qui l’a envoyé en Californie. C’est Crépeau qui avait demandé aux Whitecaps de Vancouver, son organisation des trois dernières années, de l’envoyer sous d’autres cieux.

Le gardien originaire de Greenfield Park est impatient de se joindre à sa nouvelle équipe, mais surtout de jouer dans le Bank of California Stadium, le domicile du LAFC, l’un des stades les plus électriques du circuit Garber.

« C’est un superbe stade, c’est toujours spécial de jouer là, surtout avec les partisans. L’atmosphère est toujours incroyable et j’ai hâte de pouvoir le vivre dans l’uniforme des locaux, plutôt que dans celui de l’équipe adverse. »

J’ai hâte de représenter la ville et de tout donner pour les fans sur le terrain. Ils sont tellement impliqués que la seule chose qu’on peut faire en tant que joueur, c’est de se donner au maximum et de bien jouer devant eux.

Maxime Crépeau

Évidemment, même si l’échange s’est fait à sa demande, ça n’a pas été facile de quitter Vancouver. Il en garde déjà de très bons souvenirs.

« L’organisation m’a donné l’occasion de me faire valoir et de montrer ce que j’étais capable de faire dans cette ligue. J’ai toujours été bien reçu, je me suis bien entendu avec tout le monde dès le premier jour. »

En route vers la Coupe du monde

Le Canada mène la CONCACAF dans le classement de la phase finale des qualifications en vue de la Coupe du monde, qui aura lieu au Qatar en novembre. Le pays est en bonne posture pour marquer l’histoire du soccer canadien et participer à la grande messe du foot.

Toutefois, il lui reste trois défis importants à court terme : le Honduras jeudi, les États-Unis dans un match présenté à Hamilton dimanche, et El Salvador le 2 février.

Même si la tâche ne s’annonce pas simple, en raison des changements de climat avec lesquels les joueurs devront négocier, Crépeau est optimiste et préfère y aller un match à la fois.

« On a déjà eu l’expérience à Edmonton en novembre, on sait à quoi à s’attendre, c’est un groupe très professionnel. Ce sera une fenêtre difficile, mais on connaît cette réalité. On est tous concentrés », a-t-il expliqué.

Le Canada sera privé de plusieurs éléments pour ces matchs cruciaux, dont le prodige Alphonso Davies, qui est atteint d’une myocardite contractée après avoir été déclaré positif à la COVID-19. Même si le joueur étoile du Bayern Munich sera un absent de taille, Crépeau est persuadé que le groupe d’entraîneurs trouvera une solution.

« L’important c’est qu’il se sente bien, qu’il reprenne du mieux. Sauf que de notre côté, on a toujours un gars qui est prêt à le remplacer, ça va donner une opportunité à quelqu’un d’autre. On est confiants, parce qu’on sait que notre sélection a de la profondeur », a-t-il conclu.