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L’histoire

Le championnat espagnol est plus que jamais ouvert. Le FC Barcelone est embourbé dans un marécage de problèmes, autant sportifs que financiers. Le Real Madrid est constant dans son inconstance. L’Atlético de Madrid est encore en forme après son titre de l’an dernier, certes, mais ne domine pas outre mesure.

Résultat : il n’y a pas de favori cette saison en Liga. Des clubs qui cognent régulièrement à la porte la voient donc s’entrouvrir de façon concrète.

C’est le cas de la Real Sociedad, établie à Saint-Sébastien, au Pays basque. Dimanche, elle s’est emparée fin seule de la tête du championnat en faisant match nul de 1-1 face à l’Athletic Bilbao, son plus grand rival, lors du derby basque. Elle affiche 25 points, soit un de plus que Séville et le Real Madrid, avec un match joué de plus.

Ce succès, le club basque le doit notamment à Imanol Alguacil Barrenetxea – ou, plus simplement, Imanol. Engagé en 2011 à titre de directeur des catégories jeunes, Imanol a mené une réorganisation ambitieuse de ce club autrefois toujours en danger de relégation. Il a graduellement gravi les rangs jusqu’à être nommé entraîneur-chef du club sénior en 2018.

PHOTO JAVIER BARBANCHO, REUTERS

L’entraîneur-chef Imanol Alguacil Barrenetxea

Le voilà maintenant avec 7 victoires et 4 matchs nuls en 12 matchs cette saison. Sa seule défaite (4-2 face au Barça) date du 15 août. La défense est étanche : elle figure au troisième rang de la Liga sur le plan des buts concédés. David Silva et Martín Zubimendi s’occupent d’un milieu de terrain créatif. Les jeunes attaquants Alexander Isak et Mikel Oyarzabal (absent dimanche) sont les têtes d’affiche d’un secteur offensif dont la production est diversifiée.

S’il y avait une saison où tout pouvait finalement tomber en place pour la Real Sociedad, c’était peut-être bien celle-ci.

Le but

Ce n’est pas parce que ton club croupit aux bas-fonds du classement que tu ne peux pas t’offrir un but d’anthologie.

Était-ce le fil de la pensée du milieu de terrain de Saint-Étienne Wahbi Khazri lorsqu’il a tenté sa formidable frappe, samedi, face à Metz ? On ose croire que oui.

L’international tunisien s’empare du ballon dans sa surface de réparation, et on lui permet d’avancer sans pression jusqu’à 10 mètres du rond central. Il remarque que le gardien Alexandre Oukidja est bien avancé, de l’autre côté. Pourquoi pas ?

Ce but, marqué d’une distance de 68 mètres, est le plus lointain enfilé en Ligue 1 depuis que la société de statistiques Opta collecte les données, soit depuis 2006.

Cette réalisation faisait 1-1 à la 16minute dans un affrontement entre deux clubs se battant contre la relégation en Ligue 1.

La performance

Six buts en deux matchs. Qui dit mieux ?

Giovanni Simeone est tout feu tout flamme en Serie A italienne par les temps qui courent.

L’attaquant du Hellas Vérone avait marqué quatre (quatre !) buts face à la Lazio de Rome la semaine dernière. Six jours plus tard, il s’offre une performance de deux buts contre la Juventus, menant son club à une victoire de 2-1.

L’Argentin, fils de l’entraîneur de l’Atlético de Madrid Diego Simeone, est en train de s’acquérir une notoriété qui lui est propre. Il a maintenant huit buts en Serie A, à une seule unité du leader Ciro Immobile. Et on a l’impression qu’il ne marque que des bombes.

Son irrésistible frappe qui faisait 2-0 poussait la Juve encore plus au désespoir. C’est que les Turinois, neuvièmes à l’issue de la 11journée en championnat italien, se cherchent depuis le départ de Cristiano Ronaldo. Simeone, avec son instinct du tueur grandissant, en a pleinement profité.

Le joueur de 26 ans porte le numéro 99. Loin de nous l’idée de faire des comparaisons douteuses avec une certaine « Merveille » du hockey sur glace, mais sa forme actuelle nous y provoque la tentation.

En vrac

  • Le gardien Aaron Ramsdale a effectué un des arrêts de la saison, samedi face à Leicester. Il s’est élancé de tout son long pour atteindre le coup franc tiré par James Maddison en plein axe. Le ballon a dévié sur la barre transversale et a chuté devant le gardien au coin droit du filet. Ramsdale a bloqué une seconde fois le ballon, qui a finalement été dégagé sur la ligne de but. Arsenal l’a emporté 2-0.

    PHOTO PETER NICHOLLS, REUTERS

    Le gardien Aaron Ramsdale a effectué un des arrêts de la saison, samedi face à Leicester. Il s’est élancé de tout son long pour atteindre le coup franc tiré par James Maddison en plein axe. Le ballon a dévié sur la barre transversale et a chuté devant le gardien au coin droit du filet. Ramsdale a bloqué une seconde fois le ballon, qui a finalement été dégagé sur la ligne de but. Arsenal l’a emporté 2-0.

  • Le leader de buts en Ligue 1 française, ce n’est ni Kylian Mbappé, ni Neymar, ni Lionel Messi. C’est le Canadien Jonathan David. L’attaquant de Lille compte huit réalisations cette saison. Sa dernière, il l’a justement exécutée contre le Paris Saint-Germain. Lille s’est néanmoins inclinée 2-1, vendredi.

    PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE LILLE

    Le leader de buts en Ligue 1 française, ce n’est ni Kylian Mbappé, ni Neymar, ni Lionel Messi. C’est le Canadien Jonathan David. L’attaquant de Lille compte huit réalisations cette saison. Sa dernière, il l’a justement exécutée contre le Paris Saint-Germain. Lille s’est néanmoins inclinée 2-1, vendredi.

  • Qui allait bien pouvoir arrêter Liverpool, qui était sur une lancée irrésistible de deux victoires de 5-0 en Premier League ? La réponse : le surprenant Brighton de Graham Potter. Les Reds avaient rapidement pris les devants 2-0 en première mi-temps, et les Seagulls semblaient complètement décontenancés. Mais ils ont graduellement retrouvé leurs repères et ont finalement créé l’égalité 2-2, gracieuseté du pied droit de Leandro Trossard (11) à la 65e minute.

    PHOTO PHIL NOBLE, REUTERS

    Qui allait bien pouvoir arrêter Liverpool, qui était sur une lancée irrésistible de deux victoires de 5-0 en Premier League ? La réponse : le surprenant Brighton de Graham Potter. Les Reds avaient rapidement pris les devants 2-0 en première mi-temps, et les Seagulls semblaient complètement décontenancés. Mais ils ont graduellement retrouvé leurs repères et ont finalement créé l’égalité 2-2, gracieuseté du pied droit de Leandro Trossard (11) à la 65minute.

  • Le Portugais João Felix n’avait pas encore marqué cette saison pour l’Atlético de Madrid. Il a finalement ouvert son compteur pour faire 3-0 face au Betis, dimanche… non sans l’intervention de la VAR. Mais l’histoire de ce but, c’est surtout la réaction de son entraîneur Diego Simeone, en loge puisque suspendu. Sa joie à l’endroit du déblocage de son jeune poulain était contagieuse.

    CAPTURE D’ÉCRAN TIRÉE D’ESPN DEPORTES

    Le Portugais João Felix n’avait pas encore marqué cette saison pour l’Atlético de Madrid. Il a finalement ouvert son compteur pour faire 3-0 face au Betis, dimanche… non sans l’intervention de la VAR. Mais l’histoire de ce but, c’est surtout la réaction de son entraîneur Diego Simeone, en loge puisque suspendu. Sa joie à l’endroit du déblocage de son jeune poulain était contagieuse.

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