Des départs, des buts, des passes… et des matés. Voici ce qui a poussé Joaquín Torres à signer une prolongation de contrat avec le CF Montréal, jeudi. Le club exerçait ainsi l’option pour un transfert permanent du joueur, en prêt de Newell’s Old Boys, en Argentine.

Torres restera donc à Montréal jusqu’en 2023, avec des années d’option pour 2024 et 2025.

En visioconférence jeudi, l’Argentin a exprimé sa joie de rester à Montréal à long terme.

« Je suis très heureux de la durée du contrat, a souligné Torres en espagnol, par l’entremise d’un interprète. J’ai déjà hâte de concrétiser toute cette confiance que le club a en moi. »

Pour l’entraîneur Wilfried Nancy, ce transfert permanent est le résultat de plusieurs mois d’efforts. Torres n’a été utilisé que dans 6 des 12 premiers matchs du club. Mais depuis le 7 juillet, contre Cincinnati, il a fait partie de l’alignement partant sans interruption, soit 18 départs consécutifs.

« On a commencé graduellement, note Nancy. J’avais décidé de prendre mon temps avec lui. Il a beaucoup de particularités dans son jeu et on voulait attendre un peu. »

« Je suis content, parce que c’est un contrat à long terme et il a la possibilité de grandir. »

À ce sujet, quelle est maintenant la progression attendue du joueur de 24 ans ?

Il doit travailler sur « sa prise de décision dans le dernier tiers », répond Nancy. « Il a une qualité de drible qui est intéressante. C’est un joueur atypique parce qu’il aime prendre de la vitesse sur les premiers enchaînements. Il a une bonne qualité de passe. Il doit s’en servir un peu. »

Joaquín Torres totalise 4 buts et 5 passes décisives en 24 matchs cette saison.

Outre l’aspect sportif, l’Argentin a aussi révélé les deux endroits qu’il préfère de la métropole québécoise.

J’aime aller prendre des marches au Vieux-Port en après-midi, boire du maté et relaxer un peu. J’aime bien aussi le lac aux Castors, au mont Royal, pour profiter du beau temps.

Joaquín Torres

Prochain arrêt : Toronto

Le CF Montréal se rendra dans la métropole canadienne vendredi pour y affronter le Toronto FC samedi soir, à 19 h 30.

Si cette rivalité n’a peut-être pas la même saveur que lors des dernières années, ce n’est pas faute d’essayer.

« Je fais tout pour qu’elle existe. Même si on a de nouveaux joueurs, il faut qu’ils comprennent ce que ça veut dire de jouer contre Toronto, ce que c’est que de jouer un derby. »

Bien que Toronto ne soit pas un adversaire au classement cette année, « c’est toujours spécial de les affronter », croit Samuel Piette.

« C’est de la motivation naturelle parce que c’est Toronto, continue le milieu de terrain. […] On est en pleine course aux séries, on est en bonne position en ce moment. On ne veut pas que Toronto gâche notre parcours et nous mette des bâtons dans les roues. »