Près d’une semaine après avoir conclu avec succès une éprouvante séquence de cinq parties en 14 jours, les joueurs de l’Impact de Montréal semblent dans de bonnes dispositions mentales et physiques pour le dernier droit de la saison de la MLS.

C’est du moins l’opinion qu’a exprimée le milieu de terrain Romell Quioto à la veille du match de l’Impact contre le New York City FC.

Rentrés à Montréal aussitôt après leur victoire de 2-1 contre l’Inter Miami CF samedi, les joueurs de Thierry Henry ont profité de la quarantaine obligatoire pour soigner les bobos et refaire le plein d’énergie.

« Ç’a été très bon de profiter de quelques jours de repos. Ç’a été très bon pour moi, personnellement, et aussi pour le groupe », a témoigné Quioto, par l’intermédiaire d’un interprète, en visioconférence vendredi.

« L’équipe se porte à merveille, physiquement et psychologiquement, et c’est pareil pour moi. L’équipe est très concentrée sur les objectifs à atteindre au cours des prochains matchs, et c’est la principale motivation, pour moi et pour le groupe », a enchaîné le Hondurien de 29 ans, l’une des belles surprises de la saison dans le camp montréalais.

Les objectifs dont parle Quioto sont simples : aller chercher le maximum de points dans les quatre dernières parties pour mériter une place en ronde éliminatoire.

L’Impact (7-10-2) se présentera sur le terrain samedi soir au neuvième rang du classement de l’Association Est avec un total de 23 points.

Si les hommes de Thierry Henry amassent trois victoires, ils seront assurés de jouer au moins un match éliminatoire puisque Atlanta United (5-10-4), actuellement 11e, dans l’Est, ne pourra récolter plus que 31 points.

Avec trois rivaux mieux classés que lui dans l’Association Est, l’Impact fait face à un calendrier pas nécessairement facile d’ici la fin de la saison régulière.

Après le duel de samedi, l’Impact croisera le fer avec Nashville mardi, avant de livrer bataille au Orlando City SC, actuellement quatrième dans l’Est et déjà qualifié pour les séries, le dimanche 1er novembre.

La saison de l’Impact prendra fin le dimanche suivant contre D. C. United, la pire équipe du circuit.

« Nous voulons amasser tous les points disponibles, nous voulons gagner chacun de nos matchs », a fait remarquer Quioto.

« Si nous voulons connaître du succès, nous devons adopter une approche d’un match à la fois », a-t-il par ailleurs nuancé.

Avec une victoire samedi, l’Impact se rapprocherait à un seul point du NYCFC (8-8-3) détenteur du sixième rang, le dernier donnant un accès direct à la première ronde éliminatoire dans l’Est.

Les clubs qui termineront entre les septième et dixième places de l’Association devront participer à une phase à élimination directe pour accéder à cette première ronde.

Aussi, le match de samedi sera disputé au Yankee Stadium, un terrain moins long et plus étroit de quelques mètres par rapport à celui du stade Saputo.

Toutefois, selon Quioto et l’entraîneur-chef Thierry Henry, ça n’a pas d’importance.

« Personnellement, je ne vois aucun avantage et aucun désavantage. Pour moi, ça ne me fait ni chaud ni froid », a tranché Henry.

« Ça ne peut pas servir d’excuse, a répondu Quioto, à ce sujet. L’équipe doit se présenter sur le terrain, respecter le plan de match et faire ce qu’elle a à faire pour obtenir un bon résultat. »

Pour aller chercher ce résultat positif, l’Impact tentera de connaître un début de rencontre aussi dynamique que lors de son match contre Miami.

C’est bien sûr le souhait de Henry, qui pourra enfin compter sur une équipe revigorée.

« C’est bien de récupérer mentalement, sur le plan personnel et au niveau du groupe. Maintenant, ça va être un match différent, ça va être une autre équipe. Chaque match a sa spécificité sur le plan tactique. On va essayer de les gêner et de faire ce qu’on a fait contre Miami et contre pas mal d’autres équipes au niveau de la position du ballon dans le camp adverse », a mentionné Henry.