(Los Angeles) Les villes américaines candidates pour accueillir des matchs de la Coupe du monde de football 2026 vont commencer à travailler ensemble lors d’une vidéo-conférence, prévue mardi : il y a 17 candidates pour 10 places seulement.

Cette première réunion de travail, prévue à l’origine en mars à Dallas, a été retardée par le coronavirus, mais aucune date-limite n’a encore été fixée pour la sélection des villes américaines. Ce Mondial-2026 sera réparti entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Les 17 villes candidates américaines sont Atlanta, Miami, Nashville, Orlando, Houston, Dallas, Kansas City, Boston, Baltimore, New York/New Jersey, Cincinnati, Denver, Seattle, Philadelphie, Washington, San Francisco et Los Angeles.  

Chicago, qui avait accueilli le match d’ouverture du Mondial-94, n’a pas réussi à passer la première phase. Dans les deux autres pays organisateurs, Montréal, Toronto et Edmonton semblent tenir la corde au Canada, tout comme Mexico City, Guadalajara et Monterrey au Mexique.

Les responsables de la FIFA n’ont pas donné de programme pour le moment. Ils espèrent commencer à visiter les stades et les sites avant la fin de l’année 2020, sauf si le nouveau coronavirus leur complique les choses.

La FIFA prendra les décisions finales, y compris le choix d’un stade d’au moins 80 000 places pour la finale, en s’appuyant sur les conseils de la Fédération américaine (US Soccer).

L’ancien patron de US Soccer, Dan Flynn, chargé de superviser la sélection des villes-hôtes, estime que le Mondial-2026 a un plus gros potentiel, comme catalyseur du développement du football outre-Atlantique, que l’édition 1994.

Selon Flynn, « il y a juste des opportunités plus grandes. Notre sport est à un niveau différent ».