(Londres) Les évènements sportifs au Royaume-Uni pourront reprendre au mois de juin s’il n’y a pas de nouvelles hausses des infections au coronavirus, mais les spectateurs seront admis dans les stades « beaucoup plus tard », a annoncé le gouvernement lundi.

Cette décision vient conforter l’objectif de la Premier League de soccer de reprendre sa saison en juin. Elle survient le jour même où ses équipes devaient prendre part à une conférence téléphonique pour traiter des aspects logistiques liés à une relance du calendrier.

Au moment de l’interruption des activités, Liverpool détenait une avance de 25 points au sommet du classement avec neuf matchs à jouer.

Le scénario d’une reprise possible des évènements sportifs professionnels au Royaume-Uni fait contraste avec les décisions prises en France et aux Pays-Bas, qui ont tout annulé jusqu’au mois de septembre.

Le premier ministre Boris Johnson commence à lever les mesures de confinement imposées en mars et qui ont mené à un arrêt complet du sport au pays.

La deuxième étape du plan d’action gouvernemental pour alléger ces restrictions inclut « la permission de tenir des évènements culturels et sportifs à huis clos à des fins de diffusion, tout en évitant le risque de contact social à grande échelle ».

« Pour aider à la planification, selon un document officiel, l’objectif actuel du gouvernement est de déterminer que cette deuxième étape ne pourra pas avoir lieu avant le lundi 1er juin, si ces conditions sont remplies ».

« Les organisations devraient se préparer en conséquence », ajoute-t-on.

La Premier League et d’autres organisations sportives attendront maintenant le moment où le gouvernement autorisera la reprise des séances d’entraînement en groupe, même si les mesures de distanciation sociale persistent dans le reste de la société.

Le défi de contenir le coronavirus sans qu’il n’y ait de vaccin signifie que les évènements sportifs seront présentés en l’absence de spectateurs.

Le gouvernement a précisé que le retour de larges foules dans les stades « pourrait être entièrement possible beaucoup plus tard, dépendamment de la réduction du nombre d’infections ».