(Rome) Après une défaite agitée mardi en Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund, l’Inter a retrouvé de la sérénité en battant le Hellas Vérone 2-1 samedi lors de la 12e journée de Serie A, dont les Milanais prennent provisoirement la tête.

La victoire milanaise a été tout sauf simple, mais elle est vraiment bienvenue après le revers à Dortmund et, surtout, la colère qu’elle a provoquée chez l’entraîneur Antonio Conte.

L’ancien coach de la Juventus et de Chelsea avait en effet pesté contre un mercato jugé insuffisant et évoqué des « erreurs importantes » de la part du club.

Depuis, lui et ses dirigeants ont assuré que tout le monde tirait dans le même sens et était sur la même longueur d’ondes, mais un mauvais résultat contre le promu véronais (9e) aurait encore tendu l’ambiance.

L’affaire était d’ailleurs mal engagée avec l’ouverture du score de Verre sur penalty (19e), après un contact entre Zaccagni et le gardien de l’Inter Handanovic.

Les Milanais ont ensuite longtemps buté sur le gardien véronais Silvestri et sa défense, la meilleure de Serie A à égalité avec la Juventus avant le match.

Finalement, c’est d’abord Vecino qui a ramené l’Inter a 1-1 de la tête sur un bon centre de Lazaro (65e), avant le chef-d’œuvre du match, signé Barella d’une superbe frappe enroulée dans la lucarne (83e).

Avec cette victoire, l’Inter reprend deux longueurs d’avance sur la Juventus, qui ne jouera que dimanche avec la réception de l’AC Milan, toujours en grande difficulté (13e).

Samedi soir, Naples (7e) tentera à son tour de retrouver un peu de calme après une semaine de crispations, nées de la décision unilatérale des joueurs de mettre fin à une mise au vert décrétée par le président. Carlo Ancelotti et les siens reçoivent le Genoa (17e) de Thiago Motta et n’ont pas vraiment d’autre option que la victoire.

Dans l’après-midi, le champion du monde 2006 et ancien Lyonnais Fabio Grosso a connu des débuts très difficiles sur le banc de Brescia (19e), battu 4-0 à domicile par le Torino (11e).

Une semaine après avoir été victime de cris de singe à Vérone, Balotelli a joué un match très pauvre et a été remplacé à la pause.