Les huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine s’amorcent aujourd’hui avec les États-Unis dans la peau du favori, des prétendants – comme la France ou l’Allemagne – et quelques équipes prêtes à jouer les trouble-fêtes. Le Canada sera opposé à la Suède, lundi, dans un duel qui s’annonce très équilibré.

À la recherche de constance

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La Canadienne Christine Sinclair, à droite, contrôle le ballon devant son adversaire, Sherida Spitse, des Pays-Bas. 

Deuxième de son groupe, le Canada s’est quelque peu compliqué la tâche avec un huitième de finale contre la Suède et une possible rencontre avec l’Allemagne au tour suivant. Mais n’allons pas trop vite. Contre la Suède, Christine Sinclair et ses coéquipières devront offrir une performance plus constante que face aux Pays-Bas. « Nous avons déjà montré notre capacité à apprendre rapidement. Que ce soit aux Jeux de Londres ou de Rio, on a su rebondir rapidement après certains résultats », a expliqué Sinclair, qui compte maintenant 182 buts avec la sélection. La Suède a largement fait tourner son effectif lors de son dernier match de groupe face aux États-Unis. Sur la scène internationale, son dernier bon résultat remonte aux Jeux de Rio (médaille d’argent).

La force des Américaines

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Les Américaines ont eu une phase de groupes très facile.

Favorites avant le tournoi, les Américaines le sont encore davantage après une phase de groupes qu’elles ont traversée sans difficulté. Il y a eu un record de buts face à la Thaïlande, une large victoire face au Chili, qui aurait pu l’être bien davantage sans les exploits de la gardienne Christiane Endler, et un succès sans trembler contre la Suède. Bilan : neuf points, une différence de buts historique de + 18 et une puissance collective inégalée. Ce n’est pas l’Espagne, malgré ses progrès depuis quatre ans, qui pourra stopper la belle machine américaine en huitièmes de finale. Tout pointe vers un quart de finale opposant les États-Unis à la France.

Des Bleues peu convaincantes

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Les coups de pied arrêtés ont été la grande force des Françaises jusqu’ici.

Le portrait statistique – neuf points – ne donne pas franchement une image exacte du parcours français en phase de groupes. Après une excellente première mi-temps, en ouverture de tournoi, les Bleues ont vu leur niveau de jeu se déliter lors de leurs victoires serrées contre la Norvège et le Nigeria. « Je pensais que l’équipe de France allait être meilleure », a même lancé la gardienne nigériane, Chiamaka Nnadozie. Les coups de pied arrêtés, avec quatre buts sur sept, ont été la grande force du pays hôte. Le Brésil, son adversaire, possède des atouts bien connus : Cristiane, auteur de quatre buts en phase de groupes, et Marta, qui a maintenant marqué dans cinq phases finales.

On a à l’œil…

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L’Angleterre mise sur un bon système de jeu défensif.

L’Angleterre, maintenant opposée au Cameroun, a connu une phase de groupes sans mauvaises surprises. On connaissait sa force offensive, on a aussi vu un bon système défensif jusqu’ici. L’importante rotation mise en place pourrait avoir un impact important au fil des matchs. L’Allemagne, qui affrontera le Nigeria, devra monter en puissance après une phase de groupes sans réel match référence. Victime d’une fracture à un orteil, Dzsenifer Marozsan est encore incertaine. Parmi les équipes qui postulent à un long parcours, citons les Pays-Bas, qui ont abouti dans une partie du tableau très ouverte, ou l’Australie, qui peut compter sur l’efficacité de Samatha Kerr.

De belles surprises

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La Forza Italia a su tirer son épingle du jeu depuis le début du tournoi.

Oui, il y a eu de belles surprises depuis le début du tournoi. Par exemple, personne ne voyait l’Italie dominer l’Australie et le Brésil dans le groupe C et ainsi s’extirper de la phase de groupes pour la première fois depuis… 1991. Cette position de tête lui permet de rêver encore un peu puisque c’est maintenant la Chine qui est au menu des Italiennes. Pour la première fois, deux équipes africaines ont aussi atteint les matchs à élimination directe. Le Cameroun a obtenu sa qualification à la 95e minute de son match contre la Nouvelle-Zélande, tandis que le Nigeria a profité d’un tir de pénalité raté par le Chili face à la Thaïlande.

Horaire des matchs

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La Forza Italia a su tirer son épingle du jeu depuis le début du tournoi.

Aujourd’hui :

Allemagne c. Nigeria, 11 h 30

Norvège c. Australie, 15 h

Demain :

Angleterre c. Cameroun, 11 h 30

France c. Brésil, 15 h

Lundi :

Espagne c. États-Unis, midi

Suède c. Canada, 15 h

Mardi :

Italie c. Chine, midi

Pays-Bas c. Japon, 15 h