(Montréal) Même si elles ne procurent jamais de point au classement, les défaites peuvent contenir des aspects constructifs. C’est un peu le message qu’a voulu transmettre Rémi Garde, l’entraîneur-chef de l’Impact de Montréal samedi.

Le New York City FC a mis fin au mythe d’invincibilité de la formation montréalaise au stade Saputo en signant une victoire de 2-0.

Blanchi pour la quatrième fois cette saison alors qu’il était en quête d’un troisième gain de suite, l’Impact a été battu par des buts marqués tôt au début de chaque demie.

Maximiliano Moralez (1er) a d’abord ouvert la marque à la sixième minute de jeu, après un bel arrêt d’Evan Bush contre Ben Sweat.

Le deuxième but des visiteurs est venu dès la quatrième minute de jeu de la deuxième demie par l’entremise d’Ismael Tajouri-Shradi (3) à la suite d’un revirement d’Orji Okwonkwo dans la surface de réparation.

Ces deux buts ont été marqués dans des circonstances similaires à ce qui s’était passé à Philadelphie le 20 avril, lors du revers précédent de l’Impact.

PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE

« Comme à Philadelphie, on a pris des buts au très mauvais moment, a décrit Garde. On a fait beaucoup d’efforts et là, malheureusement on a repris un but en début de deuxième mi-temps comme à Philadelphie. Ce sont des moments cruciaux du match. »

« Je reste persuadé que si on n’avait pas pris ce but au bout de six minutes, on serait rentré dans le match, on serait monté en puissance. Malheureusement, ce n’est pas comme ça que le match s’est déroulé », a plus tard déclaré l’entraîneur-chef de l’Impact.

Mais au-delà de la défaite, Garde a tenu à souligner le comportement de ses joueurs sur le terrain.

« Je dirais que pendant la deuxième mi-temps, il y a eu des moments très difficiles où on était un peu à la limite de la rupture. Mais ce que j’ai aimé, c’est que l’équipe a répondu. C’est un jour sans au niveau des buts, au niveau des résultats, mais pas au niveau de l’attitude et ça c’est important pour la suite. »

L’Impact (5-4-2) n’avait pas perdu à domicile depuis le 28 juillet 2018 alors qu’il s’était incliné 2-1 contre le Atlanta United. Depuis ce match, la formation montréalaise présentait un dossier de 6-0-2 au stade Saputo et avait remporté ses quatre dernières sorties par jeu blanc.

De son côté, le New York City FC (3-1-6) a disputé un sixième match consécutif sans défaite, avec trois gains et trois matchs nuls durant cette séquence. Surtout la troupe new-yorkaise a maintenu sa suprématie face à l’Impact, contre qui elle affiche maintenant un dossier de 6-1-4 sans n’avoir jamais perdu à Montréal.

Le gardien Sean Johnson n’a pas eu besoin de bloquer un seul ballon pour signer un cinquième blanchissage cette saison. L’Impact a tenté huit tirs, dont trois par Okwonkwo, mais aucun n’a touché la cible.

Anthony Jackson-Hamel a effectué un deuxième départ cette saison tandis que Omar Browne s’est amené dans la rencontre pour amorcer la deuxième demie en remplacement de Harry Novillo.

Jackson-Hamel n’a pas été en mesure de reproduire le tour de force qu’il avait réalisé contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre alors qu’il avait marqué deux buts dans un gain de 3-0 le 24 avril. Pour lui, il était maintenant temps de penser à la prochaine rencontre.

« C’est sûr. Attaquant, tu veux des occasions de marquer. Il n’y en a pas eu aujourd’hui. Il faut rebondir et le prochain match arrive vite. Donc c’est une chance de se reprendre. »

« Il y a des matchs comme ça où il faut donner du crédit aux joueurs de l’autre équipe. Ils ont bien joué. »

Daniel Lovitz, à la 31e minute, et Saphir Taïder, à la 40e minute de jeu ont écopé des cartons jaunes.

L’Impact reprendra le collier en milieu de semaine alors qu’il amorcera une séquence de deux matchs en trois jours à l’étranger. Le tout commencera mercredi face aux Red Bulls de New York, après quoi la formation montréalaise rendra visite au FC de Cincinnati dans un match qui sera présenté samedi après-midi.