Les membres de l'Impact étaient relativement satisfaits de l'effort fourni samedi dernier contre les Timbers, à Portland, mais ils espèrent éviter de revivre un tel scénario.

L'Impact a bien fait en première demie face aux Timbers, avant de voir les locaux appliquer énormément de pression en deuxième demie pour finalement revenir au score à 2-2.

Les Whitecaps de Vancouver pourraient aussi attendre l'Impact de pied ferme mercredi, lors du match retour de leur demi-finale au total des buts du Championnat canadien menée 1-0 par le Bleu-blanc-noir. La formation montréalaise espère toutefois ne pas jouer sur les talons pendant les 90 minutes.

«En tant que défenseur - et je crois que tous les joueurs diraient la même chose -, j'espère que la rencontre ne ressemblera pas à cette deuxième demie, a affirmé l'arrière latéral Daniel Lovitz, plus tôt cette semaine, alors que l'équipe s'entraînait toujours à Portland. Nous avons tous préféré la première demie. Ce n'est jamais bon de s'asseoir et de devoir encaisser cette pression, d'être bombardés de toutes parts pendant toute une demie. Je crois que nous jouons mieux quand nous sommes au coude à coude avec l'adversaire et que nous leur causons autant d'ennuis.

«Le plus important, c'est de respecter nos principes défensifs et de rester dans le match. Ce n'est jamais agréable d'être sous pression pendant de longs moments. Parfois, le match va dicter cette allure et il va falloir s'accrocher. J'espère toutefois que nous allons mieux approcher le prochain match, être plus agressifs et mettre l'adversaire sur ses talons.»

Alors que l'Impact était au coeur de la tempête en deuxième demie, et après que l'entraîneur-chef Rémi Garde eut été renvoyé au vestiaire par l'arbitre, on a pu apercevoir Samuel Piette tenter de calmer ses coéquipiers sur le terrain. L'Impact devra aussi garder son sang-froid pendant les temps forts des Whitecaps.

«Je crois qu'il faut profiter de chaque petit moment pour s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde même si le match va très vite, a noté Lovitz. Sam a le luxe d'être au milieu du terrain et il peut communiquer avec beaucoup de joueurs. J'essayais de faire la même chose de mon côté. Il est important de bien communiquer quand le match est un peu fou.»

Mercredi, l'Impact obtiendra son billet pour la finale grâce à une victoire, un verdict nul ou un revers par un écart d'un but d'au moins 2-1. Les Whitecaps accéderont à la finale s'ils l'emportent par au moins deux buts. En cas de victoire de 1-0 des Whitecaps, une prolongation sera présentée, ainsi que des tirs de barrage, si nécessaire.

«C'est facile de dire que nous aimerions marquer trois ou quatre buts en première demie, a rappelé Lovitz. Ça nous rendrait la vie plus facile, mais nous savons que ce sera un long match. Nous avons fait un premier pas lors de la première rencontre. Nous devons maintenant répéter les mêmes choses et nous assurer de ne pas nous retrouver dans une position où nous devons courir après un résultat à l'étranger.»

Quelques heures avant que les Whitecaps et l'Impact foulent le terrain du BC Place, le Toronto FC tentera d'achever le Fury d'Ottawa, qui joue en USL, dans l'autre demi-finale. Le TFC détient aussi un avantage de 1-0, mais jouera la manche retour devant ses partisans au BMO Field.

La finale du Championnat canadien aura lieu les 8 et 15 août prochains.