Tout le monde dans le camp de l'Impact souhaitait offrir une victoire à Patrice Bernier lors de son dernier match avec la formation montréalaise. Cependant, les joueurs ont offert une performance à l'image de leur saison et n'ont pu faire ce cadeau à leur capitaine.

Les cadeaux ont plutôt été offerts au Revolution de la Nouvelle-Angleterre dans cette défaite de 3-2 encaissée dimanche et qui est venue gâcher un peu les célébrations pour Bernier.

«C'est décevant de terminer comme ça, a affirmé après le match l'entraîneur-chef Mauro Biello, dont l'avenir devrait être connu plus tard lundi lors du bilan de l'équipe. C'est un peu à l'image de notre saison. Nous avons connu de bons moments, puis nous avons donné des cadeaux.

«En première demie, nous avons créé des choses pendant 20 ou 25 minutes. À la fin, ce n'était pas assez.»

L'analyse de Biello des trois buts du Revolution après le match était claire et franche.

«Sur le deuxième but, Samuel Piette est un gars qui complète habituellement 95% de ses passes par match. Là, il en rate une et ça rentre. Sur le premier, nos deux arrières centraux foncent en même temps, alors que (Deian) Boldor aurait dû rester derrière. Sur le dernier, nous n'avons pas fait le jeu», a résumé Biello.

Les efforts de l'Impact ont permis au groupe de niveler la marque à 2-2 à la 90e minute, gracieuseté de Matteo Mancosu, mais le Bleu-blanc-noir a peut-être ensuite été coupable de trop courir après un troisième but. Les hommes de Biello ont ainsi encaissé un 15e but dans le dernier quart d'heure de jeu cette saison. Il s'agit là aussi d'un autre symptôme qui est venu hanter l'Impact au cours de la campagne 2017.

«Le match (de dimanche) reflète la saison, a également reconnu Piette. C'est une autre défaite dans la dernière minute. Nous avons eu des moments forts, mais nous avons donné des buts sur des erreurs individuelles.»

L'Impact (11-17-6) a donc terminé sa saison en ayant perdu neuf de ses 10 derniers matchs, dont ses cinq derniers. Ses 39 points l'ont placé au neuvième rang sur 11 formations dans l'Association de l'Est et il a raté les éliminatoires pour une première fois depuis 2014.

«Beaucoup de nos erreurs commises (dimanche) ont été les mêmes qui ont été répétées cette saison, a admis Biello. C'est ce qui nous a mis dans cette position. À la fin, ce sont des choses qui ne peuvent pas arriver à ce niveau.»

Une évaluation complète du personnel de joueurs et d'entraîneurs devrait avoir lieu chez l'Impact. Le président Joey Saputo avait prêché la patience en septembre après un revers contre le Minnesota United, mais plusieurs changements sont attendus chez l'Impact au cours de l'hiver. Les premières réponses viendront lors du bilan de la direction, lundi après-midi.