Même si l'Impact connaissait ses meilleurs moments de la saison, la formation montréalaise n'a pas été en mesure de faire le nécessaire pour vaincre la meilleure équipe de la MLS, dimanche.

L'Impact venait de signer quatre victoires d'affilée, mais la troupe de Mauro Biello a été ramenée sur terre par le Toronto FC en encaissant un revers de 3-1.

Malgré la défaite, personne dans le vestiaire de l'Impact n'avait la mine basse après la rencontre. Après tout, le Bleu-blanc-noir a tenu tête par moments à son grand rival dans cette rencontre, avant de finalement plier l'échine.

«Nous avons vu de quoi a l'air la meilleure équipe du circuit et nous avons démontré que nous pouvions rivaliser avec elle dans notre forme actuelle, a déclaré l'arrière latéral Chris Duvall après le match. Même dans la défaite, nous devons continuer à prendre confiance. Nous allons réviser le match, corriger quelques erreurs et poursuivre notre apprentissage.»

Le Toronto FC fait cavalier seul vers le Supporters Shield, remis à la meilleure formation du circuit Garber en saison régulière. L'équipe de Greg Vanney a un dossier de 16-3-8 et détient neuf points d'avance sur le New York City FC au classement général.

La rencontre de dimanche a permis d'évaluer l'écart entre l'Impact et le «nec plus ultra» du soccer nord-américain en 2017.

«(Dimanche), ils ont été un peu meilleurs que nous. Ils ont démontré leurs qualités et nous avons vu qu'ils nous en manquaient encore un peu, a affirmé l'autre arrière latéral Daniel Lovitz, plus sévère que Duvall. Il y a un écart, c'est évident. Mais c'est la même chose pour beaucoup d'équipes quand elles se comparent à eux. C'est à nous de trouver un moyen de réduire l'écart.

«Tout le monde soutient qu'ils sont les meilleurs dans la ligue. Ils ont de très bons joueurs, dont un qui peut vous punir sur les coups de pied arrêtés (Sebastian Giovinco). Nous, nous avons "Nacho" (Ignacio Piatti) qui peut faire mal à l'adversaire à sa manière.»

L'important maintenant pour le Bleu-blanc-noir est de retrouver rapidement la cohésion qui lui a permis de gagner quatre matchs de suite lors de la même saison régulière pour une première fois depuis mars 2013.

Duvall refusait d'ailleurs de spéculer après le match contre le TFC si la performance de l'équipe aurait pu suffire contre une autre formation.

«C'est impossible à dire, a-t-il insisté. Nous avons accordé trois buts. Je ne sais pas si toutes les équipes y seraient parvenues. Nous avons bien fait par moments, mais nous sommes aussi tombés endormis par moments.»

L'Impact (10-9-6) a conclu le week-end en septième position dans l'Association Est, et donc à l'extérieur d'une place en séries. Il détient le même nombre de points que l'Atlanta United (10-8-6), mais ce dernier occupe le sixième rang en vertu d'un meilleur différentiel de buts. La formation montréalaise se retrouve aussi à six points du Crew de Columbus (13-12-3), troisième dans l'Est, avec trois matchs en main sur son rival.

Samedi, l'Impact accueillera le Fire de Chicago (12-9-5), qui a perdu ses quatre derniers matchs, incluant un revers de 3-0 à Montréal le 16 août dernier.

«Nous avons toujours des matchs en main sur certaines équipes que nous pourchassons. Si nous faisons le travail, nous serons des séries éliminatoires, a déclaré le gardien Evan Bush. Nous nous concentrons maintenant sur le prochain match. Nous allons affronter une équipe qui en arrache, qui vient de perdre un autre match à domicile. De notre côté, nous devons garder confiance. Nous avons gagné quatre de nos cinq dernières parties. Il n'y a pas de raison de ne pas croire en nos moyens.»

Face au Fire, l'Impact sera toutefois privé du défenseur Laurent Ciman (Belgique), des milieux de terrain Blerim Dzemaili (Suisse), Samuel Piette (Canada) et David Choinière (Canada) et de l'attaquant Anthony Jackson-Hamel (Canada), qui ont été rappelés par leur sélection nationale respective.