Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a déclaré que l'Europe allait formellement demander à la FIFA au moins 16 places à la Coupe du monde, qui accueillera 48 clubs à compter de 2026.

«Nous croyons que c'est réaliste de demander 16 places, en plus d'exiger que les nations européennes soient toutes dans un groupe différent», a-t-il déclaré après une réunion du comité exécutif de la confédération européenne.

La FIFA a décidé le mois dernier d'ajouter 16 équipes pour le tournoi de 2026. Réparties en 16 groupes de trois, les deux premières équipes accéderont à la phase éliminatoire.

«Je pense que nos 16 équipes pourraient se qualifier pour le deuxième tour», a ajouté Ceferin.

La fédération internationale doit confirmer les quotas continentaux pour 2026 lors de sa réunion de mai prochain, à Barheïn. Si elle acquiesce aux demandes de l'UEFA, cela signifie qu'il n'y aura aucun match opposant deux clubs européens lors des 12 premiers jours de la phase de groupe.

Lors du Mondial 2014, les Pays-Bas ont rossé les détenteurs du titre, l'Espagne, 5-1 dès le premier tour, tandis que l'Italie a vaincu l'Angleterre 2-1 et que l'Allemagne, l'éventuelle gagnante, a battu le Portugal 4-0.

Ceferin a également dévoilé ses réformes proposées cinq mois après avoir été élu pour remplacer Michel Platini, suspendu par la FIFA pour conflit d'intérêts financier.

Parmi ces réformes, Ceferin a proposé de limiter à un maximum de trois termes de quatre ans la présidence de l'UEFA et l'accession à son comité exécutif. Les futurs candidats aux positions élues devront également jouer un rôle actif au sein de leur fédération nationale, comme président, vice-président, secrétaire général ou chef de la direction.

L'UEFA veut également ajouter un engagement aux valeurs éthiques dans ses statuts, qui pourront être modifiés lors de son congrès annuel, à Helsinki, en Finlande, le 5 avril.

Par ailleurs, Ceferin souhaite que l'UEFA appuie davantage le football féminin par la création d'une division féminine chargée de superviser le sport.

«Nous allons investir davantage dans le football féminin et nous allons en faire la promotion, a-t-il dit. Nous avons besoin de gens en place pour faire ce boulot.»

Ceferin a toutefois refusé de commenter la candidature de Vitaly Moutko, le vice-premier ministre de la Russie et président du comité organisateur de la Coupe du monde 2018, qui souhaite conserver son siège au Conseil de la FIFA.

Moutko fait l'objet d'une enquête de la part de la commission d'éthique de la FIFA au sujet de son rôle allégué dans le scandale de dopage qui a frappé la Russie. Selon l'Agence mondiale antidopage, Moutko était au courant du dopage dans le football russe, camouflant même des résultats positifs.