Les membres de l'Impact ont souvent répété cette saison que l'important était de se qualifier pour les séries et que tout était possible par la suite.
Ils ont aussi rappelé régulièrement que les Timbers de Portland avaient remporté la Coupe MLS l'automne dernier après avoir participé à la ronde de barrage.
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Si l'Impact est encore loin d'avoir égalé l'exploit des Timbers, l'équipe vient d'offrir deux de ses meilleures prestations de la saison en battant le D.C. United 4-2 en match de barrage, puis les Red Bulls de New York 1-0 lors du match aller de leur demi-finale de l'Est.
Après de longs mois pendant lesquels l'entraîneur Mauro Biello a dû jongler avec différentes formations en raison des blessures, l'Impact semble finalement à son aise avec le 4-3-3 employé par Biello depuis la fin du mois de septembre.
«C'est parfait. Nous avons nos repères, nous savons quand travailler dur pour résister à l'adversaire et quand nous déployer en attaque», a mentionné le défenseur Hassoun Camara.
En raison de sa glissade en fin de saison, plusieurs ne voyaient pas l'Impact faire long feu pendant les séries de la MLS. Mais voilà que tout semble possible pour les hommes de Biello, qui pourraient éliminer la meilleure formation de l'Est en saison régulière le week-end prochain.
Et les joueurs se plaisent à déjouer les pronostics.
«J'ai vu sur les réseaux sociaux que nous avions 10 pour cent de chance de gagner la coupe, a raconté le défenseur Ambroise Oyongo. À chaque fois que nous sommes négligés, nous répondons présents. C'est ça la force de l'Impact. Nous avons une tonne de caractère.»
«On voyait beaucoup de scepticisme autour de nous en raison des petites histoires et de notre qualité, a ajouté Camara. L'important, c'est que nous croyons en nous. Nous sommes très solidaires et nous savons où nous voulons aller.»
Cette solidarité a aussi été soulignée par Biello après la victoire face aux Red Bulls, dimanche.
«Quand j'ai vu l'équipe célébrer après le but, ça m'a démontré que nous sommes unis, a déclaré Biello. Cette solidarité nous donne une force. Avec cette solidarité, nous sommes difficiles à battre.»
Il faut aussi noter que tous les fronts de l'Impact connaissent probablement leurs meilleurs moments de la saison.
Evan Bush accumule les arrêts dans les moments importants depuis qu'il a stoppé un penalty face aux Earthquakes de San Jose le 28 septembre dernier. La défensive est plus étanche depuis que le général Laurent Ciman est revenu au sommet de son art d'un séjour avec l'équipe de Belgique tôt en octobre.
Le trio offensif de Matteo Mancosu avec Ignacio Piatti sur la gauche et Dominic Oduro sur la droite joue avec une cohésion rarement vue cette saison. Du côté des milieux de terrain, Marco Donadel, Hernan Bernardello et Patrice Bernier parviennent à bien appuyer la défensive tout en participant à la relance vers l'attaque.
«Plusieurs gars avaient hâte d'arriver à ce moment-ci de la saison, a mentionné Bush. Je ne pense pas que nous ayons pris la saison régulière à la légère, mais nous n'avons pas été à notre meilleur à certains moments. Nous avons dû trouver notre identité et je pense que nous l'avons enfin.»