Grâce à un doublé de Sergio Agüero, Manchester City s'est largement imposé à Stoke (4-1) et a pris la tête du championnat à la différence de buts devant son rival United lors de la deuxième journée de Premier League.

Manchester City s'est largement imposé à Stoke (4-1) grâce à un doublé d'Agüero et devance ainsi à la différence de buts son rival United, tandis que Liverpool a explosé contre Burnley (2-0), samedi lors de la 2e journée de Premier League.

Les deux ogres mancuniens, imités par Chelsea, qui a toutefois attendu le deuxième but désespéré en cinq jours de Diego Costa pour dominer Watford (2-1), continuent donc de faire le plein et comptent chacun six points. Tout comme le surprenant Hull, qui pointe à la troisième place grâce à sa victoire (2-0) à Swansea.

Les Reds de Jürgen Klopp avaient également cette possibilité après leur succès (4-3) contre Arsenal, mais comme souvent, ils n'ont pas confirmé et rechutent lourdement alors qu'ils dominaient outrageusement le promu. L'équipe la plus offensive de l'année, muette pour la 1re fois depuis le 2 février malgré le retour de Sturridge, reste très friable en défense. Cette première défaite depuis 1974 face à Burnley n'est pas rassurante avant deux nouveaux déplacements.

Ce qui l'est beaucoup plus, c'est la volonté d'Agüero de ne pas abandonner la vedette à Zlatan Ibrahimovic. L'Argentin a ainsi imité le Suédois, auteur d'un doublé vendredi contre Southampton (2-0), avec également un but sur penalty (27) et un autre de la tête (36).

Déjà auteur d'un triplé européen mardi contre le Steaua Bucarest, Agüero compte déjà six buts cette saison. Auteur également de deux penalties ratés en Roumanie, il en profite pour rappeler qu'il est une bête à sang-froid, un animal qui a marqué 20 buts en autant de matchs de championnat en 2016.

L'autre doublé tardif du remplaçant Nolito (86, 90+4) donne quant à lui du crédit à l'impression de montée en puissance de l'équipe de Pep Guardiola. La réduction du score évitable, ainsi que le danger menaçant une équipe souvent coupée en deux à la perte du ballon, avaient en effet dilué jusque-là ce sentiment.

De quoi convaincre, peut-être, l'entraîneur catalan de relancer Yaya Touré au milieu et de continuer d'aligner Willy Caballero, qui ne lui donne pas tort jusque-là, dans les cages et d'ignorer Joe Hart.

Après un bon nul contre Middlesbrough (1-1), les joueurs de Stoke pourtant mordants, agressifs et privés d'un penalty pour une faute d'Aleksandar Kolarov sur Joe Allen, n'ont pu que sauver l'honneur par l'ex-Barcelonais Bojan (49) après une maladresse de Raheem Sterling dans la surface.

Les Blues de Chelsea, renversés puis renversants, ont de leur côté souffert face aux joueurs de Watford, qui ont pris l'avantage grâce au 2e but d'Étienne Capoue (55) en autant de matchs. Comme lundi contre West Ham (2-1), Costa a frappé à la fin de la rencontre (87) et comme lundi encore, l'agressif Espagnol, déjà averti, aurait pu se retrouver exclu au préalable. Antonio Conte, qui a vu Michy Batshuayi égaliser (80) peu après son entrée en jeu, évite ainsi une première contre-performance embarrassante.

À Londres encore, Tottenham a également souffert pour remporter (1-0) le derby contre Crystal Palace. Alors que Vincent Janssen et Harry Kane étaient alignés ensemble, que Delli Ali est entré en jeu, c'est la recrue Victor Wanyama qui a trouvé l'ouverture (83). Avec quatre points, les Spurs, privés d'Hugo Lloris, sont sixièmes.

Leicester et Arsenal font match nul

Gunners et Foxes se sont neutralisés (0-0) et stoppent ainsi l'hémorragie en évitant une nouvelle humiliation mais ni le champion en titre, plus entreprenant après la pause, ni son dauphin, le plus souvent dominateur stérile, n'ont vraiment semblé libérés. Et surtout pas lors de la fin haletante d'un match cadenassé.

En contre, les coéquipiers de Jamie Vardy ont quand même semblé les plus proches du but, mais ils se sont vu refuser un penalty à deux reprises (42, 88) malgré les nouvelles consignes de sévérité, tandis que Laurent Koscielny, déjà impliqué sur la première situation chaude, a également rattrapé in extremis une autre erreur (70).

Avec toutes les blessures qui s'abattent sur l'équipe d'Arsène Wenger, nettement plus spectaculaire en septembre 2015 lors de la première de ses deux victoires contre Leicester (5-2) l'an passé, le retour du Français a quand même soulagé les siens derrière.