L'attaquant vedette du FC Barcelone Lionel Messi affirme lundi dans un communiqué que la société panaméenne appartenant à sa famille, révélée dans les «Panama Papers» n'a jamais été utilisée pour de l'évasion fiscale et n'a jamais eu de fonds.

«La société panaméenne évoquée par ces informations est complètement inactive et n'a jamais eu de fonds», dit Messi dans un communiqué avec sa famille, diffusé alors que le parquet en Espagne annonçait l'ouverture d'une enquête sur les «Panama papers».

Les accusations d'évasion fiscale «sont fausses et injurieuses», lit-on encore dans ce communiqué, précisant que la structure avait été crée par les anciens conseillers fiscaux de la famille. Selon le texte, les «conséquences fiscales» de ce système de sociétés «ont déjà été régularisées».

Lionel Messi et son père ont fait l'objet de poursuites en Espagne pour évasion fiscale, et seront jugés en lien avec cette affaire à la fin mai en Catalogne. Messi et son père sont soupçonnés depuis 2013 d'avoir détourné 4,16 millions d'euros de taxes concernant les droits d'image du footballeur, par la création de sociétés fictives, au Belize et en Uruguay, considérés comme des paradis fiscaux.

Selon le quotidien en ligne espagnol El Confidencial la société panaméenne en question a été crée en 2013. Avec cette société «il a continué à facturer ses droits à l'image dans le dos du fisc» en Espagne, affirme le quotidien.

De pures «conjectures qui partent d'une documentation partielle», accuse la famille, qui indique avoir saisi son cabinet d'avocats pour d'éventuelles poursuites contre les médias concernés.

Messi, cinq fois Ballon d'or, est selon la revue Forbes un des quatre athlètes les plus riches du monde, avec 64,7 millions de dollars US de revenus annuels. Il a versé le montant des sommes dues au fisc avant même le procès.