L'avocat de Sepp Blatter a déclaré que le président de la FIFA a indiqué à ses employés qu'il n'avait «rien fait d'illégal ou d'inapproprié».

Blatter était de retour aux quartiers généraux de la FIFA, lundi, trois jours après avoir été interrogé par les enquêteurs suisses en lien avec le scandale de corruption qui frappe la fédération internationale.

Dans un communiqué émis par Richard Cullen, l'avocat de Blatter, le président a informé son personnel «qu'il coopère avec les autorités, réitère qu'il n'a rien fait d'illégal ou d'inapproprié et qu'il demeurera président de la FIFA».

Blatter doit céder le pouvoir lors d'une élection d'urgence, qui sera tenue en février. Cette élection a été rendue nécessaire après qu'il eût démissionné quatre jours après avoir été réélu pour un cinquième mandat en mai dernier.

Il a notamment été questionné par les enquêteurs au sujet d'un versement de 2 millions de francs suisses (2,75 millions $ CAN) à Michel Platini en 2011, pour un travail effectué près de neuf ans avant la date du versement.

À ce sujet, Platini, le président de l'UEFA et président de la FIFA, a dit de cette enquête qu'elle pouvait «ternir sa réputation et son image», mais a précisé que ce versement avait été totalement déclaré aux autorités suisses.

Platini, qui souhaite succéder à Blatter à la tête de la FIFA, a été rencontré à titre de témoin dans le cadre de l'enquête touchant Blatter, qui a approuvé la transaction.

Dans une lettre adressée aux nations membres de l'UEFA, lundi, Platini a indiqué que ce versement était en lien avec «son emploi à temps plein» à la FIFA. Il n'a pas parlé de sa candidature, ni de la raison qui pourrait expliquer pour quoi ce versement a été fait en 2011 pour du travaill qui aurait été accompli en 2002.