Les trois opposants à Sepp Blatter en vue de la prochaine élection présidentielle de la FIFA songent à s'unir contre le Suisse de 79 ans.

Un porte-parole du président de la Fédération néerlandaise de soccer, Michael van Praag, l'un des opposants du président sortant à l'élection du 29 mai, a déclaré «que l'objectif collectif est d'apporter un vent de changement à la FIFA».

«C'est bien qu'il y ait maintenant une coalition internationale qui aspire à cet objectif, a souligné ce porte-parole, Sebastiaan van der Laan. C'est notre objectif principal maintenant, mais il est trop tôt pour discuter quel candidat aurait le plus de chances (de déloger Blatter)».

Van der Lang n'a toutefois pas voulu commenter les informations parues dans le quotidien néerlandais De Volkskrant selon lesquelles van Praag quitterait la campagne. L'histoire était basée sur des sources anonymes au sein de la FIFA.

L'ex-vedette du Portugal Luis Figo et le vice-président de la FIFA Ali ben al-Hussein sont aussi dans la course.

Plusieurs s'attendent à ce qu'au moins un de ces candidats se retire avant l'élection afin d'aider à la présentation d'une opposition unie contre Blatter, largement favori pour remporter un cinquième mandat.

Van Praag a annoncé sa candidature en janvier, indiquant qu'il avait l'appui de cinq fédérations: la Belgique, l'Écosse, les îles Féroé, la Roumanie et la Suède, en plus des Pays-Bas. On ne connaît pas l'ampleur des appuis qu'il est allé chercher depuis. Il a fièrement annoncé le mois dernier que le Surinam, une ancienne colonie hollandaise qui a encore de forts liens avec le pays, lui avait donné son appui.

Pendant sa campagne, van Praag s'est présenté comme administrateur d'expérience, qui veut réformer la FIFA avant de se retirer après un seul mandat pour faire place à une nouvelle génération. Il a dit de Blatter qu'il est «constamment suspecté de conflit d'intérêts, de népotisme et de corruption».

Van Praag est membre du comité exécutif de l'UEFA, mais il a semblé être le plus indépendant des trois prétendants.

Al-Hussein et Figo ont tous deux été conseillés par une firme londonienne, dont van Praag dit avoir refusé les services.