L'histoire commence à se répéter pour l'Impact de Montréal.

La défensive montréalaise a encore une fois cassé en deuxième demie et l'Impact s'est incliné 2-1 face aux Timbers de Portland, samedi au stade Saputo, à son premier match de saison régulière en près d'un mois.

Nat Borchers, à la 64e minute, et Diego Valeri, à la 70e, ont généré l'offensive des Timbers (3-3-4), qui ont mis fin à une séquence de 254 minutes sans but. Ils avaient été blanchis à leurs deux rencontres précédentes.

Dominic Oduro, à la 71e minute, a été l'unique buteur de l'Impact (0-3-2), qui a concédé 17 buts en deuxième demie cette saison, toutes compétitions confondues, contre seulement trois en première moitié de match.

La dernière sortie de l'Impact en Major League Soccer remontait au 11 avril dernier, une défaite de 3-0 contre le Dynamo, à Houston. L'équipe avait déplacé deux matchs afin d'alléger son calendrier autour de la finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF.

La formation montréalaise a raté quelques belles occasions en première demie et les Timbers lui ont fait payer le prix en deuxième moitié de rencontre. L'Impact croyait avoir créé l'égalité à la 78e minute, mais le juge de ligne a appelé une faute en appui à l'arbitre puisque Jack McInerney avait envoyé son couvreur au sol avant de se libérer pour faire dévier le ballon dans le filet.

«Nous avons parlé d'augmenter le rythme, d'augmenter l'intensité, a raconté l'entraîneur de l'Impact, Frank Klopas, en expliquant le message livré à sa troupe pendant la mi-temps. Quand on regarde les statistiques, nous avons dominé la possession du ballon. En première demie, ils ont peut-être eu une seule petite occasion de marquer. Nous voulions être plus rapides en deuxième demie et je savais que nous allions obtenir des occasions. Mais quand vous donnez un but, puis un deuxième, vous devez changer les plans.»

L'Impact a encaissé une première défaite au stade Saputo depuis le 2 août dernier. Il affichait un dossier de 6-0-3 à ses neuf parties précédentes dans son domicile régulier.

«Quand vous obtenez des chances en début de match et que vous n'en profitez pas, ça augmente la pression sur la défensive, a noté le gardien de l'Impact Evan Bush. Habituellement, l'équipe qui marque en premier l'emporte. C'est difficile de se retrouver en arrière.»

Calum Mallace et Eric Miller sont probablement ceux qui s'en voudront le plus d'avoir raté des occasions pour les locaux en première demie.

Les Timbers ont ensuite fait preuve d'opportunisme pour prendre le contrôle.

«Sur le premier but, nous avons dégagé le ballon après un corner, mais ils l'ont ramené et nous n'avons pas bien couvert les joueurs, a tenté d'expliquer le milieu de terrain Marco Donadel. C'est difficile d'être prêt quand l'équipe adverse obtient une deuxième occasion.

«Sur le deuxième but, nous avons perdu le ballon et ils ont pu contre-attaquer à deux contre deux. Valeri a réussi un tir parfait.»

Oduro a rapidement répliqué, mais la remontée de l'Impact s'est arrêtée là, au grand désarroi des 13 020 spectateurs.

«C'est difficile de se remettre en marche, a mentionné Donadel. Tout le monde essayait de marquer en un-contre-un.»

«Nous n'avons pas connu beaucoup de bonnes deuxièmes demies cette saison, a reconnu le milieu de terrain Nigel Reo-Coker. Nous devons jouer en équipe. Ce n'est pas un seul joueur qui va faire la différence. Nous devons comprendre ça.»

L'Impact n'aura pas beaucoup de temps pour faire des ajustements. L'équipe disputera son prochain match mercredi à Toronto, où elle tentera de confirmer son avantage de 1-0 en demi-finale du Championnat canadien lors du match retour face au Toronto FC. L'Impact accueillera ensuite le Real Salt Lake, samedi prochain, au stade Saputo.