La vedette du PSG Zlatan Ibrahimovic a écopé jeudi de quatre matches de suspension ferme par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour ses insultes à Bordeaux le 15 mars.

Le buteur suédois manquera les matches de championnat Ligue 1 contre Nice, Lille, Metz et Nantes. «Ibra», par ailleurs également suspendu pour le quart de finale aller de la Ligue des champions contre le FC Barcelone, peut néanmoins disputer la finale de la Coupe de la Ligue samedi contre Bastia puisque la sanction de ce jeudi ne prend effet qu'à partir du début de la semaine prochaine.

Le meneur de jeu de Marseille Dimitri Payet a lui été sanctionné de deux matches ferme de suspension.

«Dans les deux cas, il s'agit de propos grossiers et injurieux à l'endroit du corps arbitral», a déclaré à la presse Sébastien Deneux, président de la commission de discipline.

La commission de discipline n'a donc pas fait preuve de clémence envers le buteur du PSG.

Le club peut toujours intenter un recours devant la commission d'appel de la Fédération (FFF).

Ibrahimovic ne s'est pas déplacé devant la commission. Il était représenté par son avocat Me François Klein, et le PSG par Olivier Létang, directeur sportif adjoint, et Romain Voillemot, responsable juridique du club.

Il était poursuivi pour les propos qu'il avait lancés le 15 avril à l'issue de la défaite parisienne à Bordeaux en championnat (3-2), comme «putain de trou du cul» ou «pays de merde», qui avaient suscité la réprobation d'une partie de la classe politique. «Ibra» était furieux que l'arbitre n'ait pas sanctionné une passe en retrait volontaire d'un Girondin captée à la main par son gardien.

L'attaquant de 33 ans avait rapidement présenté ses excuses, par communiqué et dans une vidéo, envers la France et les Français, mais pas vis-à-vis du corps arbitral.