L'UEFA compte ajouter le profil stéroïdien des joueurs à son programme antidopage la saison prochaine.

En 2013, l'UEFA avait approuvé l'analyse rétroactive d'échantillons d'urine de près de 900 joueurs pour décider si le profil stéroïdien était requis. Ces tests ont été menés de façon anonyme et un résultat positif n'entraînait pas de sanction. Les résultats de ces tests n'ont jamais été révélés.

Le comité médical de l'UEFA a approuvé l'analyse d'urine en plus des tests sanguins pour son programme de passeports biologiques.

L'UEFA a indiqué que chaque joueur testé en compétitions par club ou en sélection nationale dispose d'un passeport biologique qui «révèle indirectement les effets de dopage éventuel et permet par le fait même d'amasser les renseignements nécessaires au lancement de tests ciblés».

Bien que le football de haut niveau ne compte que peu de cas de dopage, l'UEFA a suspendu trois joueurs russes du CSKA Moscou en 2009-10 pour avoir contrevenu à ses règles antidopage.