Chelsea, porté par son duo Costa-Oscar, a retrouvé sa vitesse de croisière à Swansea (5-0) samedi et a repris cinq points d'avance en tête du championnat d'Angleterre, avant le choc de la 22e journée entre Manchester City et Arsenal dimanche.

Depuis leur défaite à Tottenham (5-3) le 1er janvier, quatre jours après un nul frustrant à Southampton, les Blues viennent d'enchaîner trois victoires sans encaisser de but, dont l'une synonyme de qualification en 16e de finale de Coupe d'Angleterre.

Avec 52 points, l'équipe londonienne pourrait faire une excellente opération si les Gunners (6e) parvenaient à ralentir un peu plus City (2e, 47 pts) dimanche.

Samedi, les joueurs de Mourinho ont commencé pied au plancher au Pays de Galles, Oscar ouvrant la marque dès la 49e seconde avant de s'offrir un doublé à la 36e minute.

Entre-temps, l'avant-centre Diego Costa, qui n'avait plus marqué plus d'un but en un match depuis son triplé réalisé à l'aller mi-septembre, lui avait montré la voie en inscrivant ses 16e et 17e buts (20, 34) de la saison. Le meilleur buteur de Premier League les a même agrémentés d'une passe décisive.

Le remplaçant André Schürrle (79) a ensuite achevé de dégoûter des Swans (9e) inexistants qui pourraient regretter en deuxième partie de saison la vente de Bony à Manchester City.

Manchester United (4e), remonté provisoirement sur le podium dans l'après-midi en battant laborieusement QPR (2-0), en a de nouveau été éjecté quand Southampton (3e), son bourreau il y a une semaine, a confirmé à Newcastle (11e) grâce à un doublé de son nouvel ailier Elia (2-1), qui lui a donné deux points d'avance (42 contre 40).

Arsenal sous pression 

Mais que ce fut dur pour l'équipe de van Gaal, sauvée à deux reprises par David De Gea en première période, avant l'ouverture du score de Marouane Fellaini (58), qui avait remplacé Juan Mata, puis un but du jeune Wilson (90+4). Malheureux il y a quelques jours, le coaching de l'entraîneur néerlandais a été payant cette fois-ci, même si ses vedettes ne marquent toujours pas.

Le retour de Radamel Falcao compensant l'absence de Robin van Persie, le rendement de son 3-5-2 n'est en effet toujours pas très élevé malgré cette première victoire en quatre matchs. Car Angel Di Maria peine comme avant-centre alors que Wayne Rooney serait plus utile devant qu'au milieu.

Cette septième défaite d'affilée de QPR (19e) contre Manchester United, la première à domicile depuis le 19 octobre, pourrait fragiliser un peu plus la situation de son entraîneur Harry Redknapp, qui a crié au complot cette semaine.

Liverpool, lui, a longtemps cru pouvoir remonter à la sixième place grâce à sa victoire (2-0) à Aston Villa (14e), mais c'était sans compter sur l'habituel réalisme tardif (2-1) de Tottenham contre Sunderland (16e).

Les Reds, qui enregistrent une troisième victoire d'affilée - leur meilleure série cette saison - remontent néanmoins au septième rang (35 pts). Comme un clin d'oeil, les buts de Liverpool ont été inscrits par Fabio Borini et Ricky Lambert, relégués cet été dans l'anonymat par l'arrivée du fantasque et finalement décevant Mario Balotelli, désormais absent.

Inconstants, les Spurs, buteurs dès la troisième minute mais rejoints à la demi-heure, ont repris l'avantage à deux minutes de la fin par Eriksen. Avec 37 points, les Londoniens grimpent même à la cinquième place et accentuent la pression sur leur voisin Arsenal, à une longueur.

En bas de tableau, Crystal Palace (12e), mené 2-0 par Burnley (17e), a trouvé l'énergie pour renverser la vapeur (3-2). Avec trois victoires depuis son arrivée, l'effet Pardew joue à plein.