L'Impact conclut sa phase de groupe de la Classique Disney ce soir, contre un adversaire qu'il connaît sur le bout des doigts. Contre le Sporting Kansas City (20h), que l'Impact a déjà croisé à Orlando en 2013, l'occasion sera belle de jauger le travail accompli par les Montréalais depuis leur arrivée en Floride.

«C'est toujours le baromètre dans l'Est, a souligné Patrice Bernier. C'est une équipe qui presse haut, mais qui laisse aussi des espaces. À nous de les trouver. Ce sera un bon test pour nous au niveau de la circulation du ballon et afin d'aller le plus vite possible vers l'avant.»

Le Sporting est surtout un adversaire qui ne déroge pas à son identité et à ses ambitions, peu importe le contexte ou la compétition. «On sait déjà comment ils vont jouer puisque leur style ne change pas même s'ils auront des membres de l'équipe réserve, a ajouté l'entraîneur adjoint Mauro Biello. Ils ont eu quelques matchs de plus que nous depuis le début du camp, alors ils peuvent peut-être jouer pendant 90 minutes.»

Alors que les champions de la MLS misent sur la même philosophie d'année en année, l'Impact se retrouve encore en rodage sous les ordres d'un nouvel entraîneur. Mais par rapport à l'an dernier, les joueurs montréalais estiment être en avance en termes d'apprentissage. La chose est notamment vraie en défense, alors que Frank Klopas élabore des consignes tactiques très détaillées en fonction des différents joueurs adverses.

«Kansas City bougeait beaucoup et on voyait l'efficacité de leur projet de jeu, s'est rappelé Maxim Tissot à propos du duel contre le Sporting à la Classique Disney de 2013 (victoire montréalaise de 2-1). Mais nous, cette année, on joue mieux avec et sans le ballon. Je crois que ça va se voir au courant de la saison.»

Il y a surtout, côté montréalais, la volonté de faire oublier la défaite contre les Red Bulls de New York, samedi dernier (3-0), avec les erreurs défensives de la deuxième mi-temps. «On a pris trois buts lors du dernier match, mais je ne pense pas que ce soit représentatif, a précisé Tissot. On n'a jamais été débordés et on veut montrer à Kansas City et à tout le monde que c'était une erreur de parcours.»

La gestion d'équipe

Tout indique que l'Impact utilisera la même stratégie en ce qui concerne la rotation de l'effectif, même si certains joueurs pourraient disputer quelques minutes de plus par rapport au dernier match. Bernier, entré en cours de jeu samedi, pourrait par exemple monter en puissance physiquement. «Je me sens bien. Je ne sais pas ce qui se dit entre l'entraîneur et le staff médical, mais je suis prêt à jouer, au moins une mi-temps, a indiqué le capitaine. Il nous reste deux matchs et on verra le plan pour (ce soir) et celui de samedi.»

Le défenseur latéral gauche Heath Pearce pourrait être titularisé après avoir participé à un dernier entraînement, hier, sans ressentir de douleurs à la hanche. Par la suite, l'équipe aura quelques jours pour décider si elle souhaite conserver le défenseur américain.

Finalement, le gardien Evan Bush devrait disputer un deuxième match consécutif, puisque Troy Perkins, victime d'une blessure mineure au «bas du corps», a regardé ses coéquipiers, hier à l'entraînement.