Même si l'Impact commence son camp d'entraînement avec un nouvel entraîneur et qu'il devra choisir un nouveau capitaine, la stabilité est de mise sur le terrain en cette troisième saison dans la MLS. En tout, 21 joueurs présents en 2013 fouleront le gazon synthétique du Complexe sportif Marie-Victorin, dès 10h30. Les interrogations ne manquent cependant pas.

Recrutement tardif

En termes de recrutement, il ne fait aucun doute que Toronto a été le centre d'attention de la MLS ces dernières semaines. Mais avant les investissements majeurs de Maple Leaf Sports and Entertainment (MLSE), DC United, les Timbers de Portland et les Sounders de Seattle ont été parmi les équipes les plus actives. L'Impact? L'embauche de Frank Klopas a peut-être retardé le processus, mais le onze montréalais présente quasiment les mêmes contours qu'en 2013.

D'ici le début de la saison, le club souhaiterait tout de même recruter un ou deux joueurs. Malgré un intérêt montréalais, le milieu guatémaltèque Marco Pappa, qui doit passer par le processus d'allocation, ne devrait pas être l'un de ces deux joueurs. Une chose est cependant certaine, l'Impact devra montrer un bilan plus reluisant que l'an dernier. Au final, autant la filière sud-américaine (Andres Romero) que le mariage avec le Bologne FC (Andrea Pisanu et Daniele Paponi) ont débouché sur des résultats très mitigés.

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Stabilité en défense

Sans Alessandro Nesta, la défense centrale sera composée, en début d'année, de Matteo Ferrari et de Nelson Rivas. Adrian Lopez (genou) devrait être rétabli au mois d'avril alors que Wandrille Lefèvre a bien assimilé la transition à ce poste l'an dernier. Hassoun Camara et Karl W. Ouimette peuvent aussi dépanner en quittant le couloir droit. Il reste que les entraîneurs détestent modifier constamment leur charnière centrale, un secteur où il est primordial de développer des automatismes. Ferrari, Rivas et Lopez devront donc y parvenir tout en tenant la cadence durant une très longue saison de MLS.

Deuxième joueur de champ le plus utilisé l'an dernier, l'Italien avait connu une baisse de régime en fin de saison alors que Rivas a éprouvé un nombre incalculable d'ennuis physiques depuis 2012. Quant à Lopez, il n'a disputé qu'une seule mi-temps avant de se blesser à l'entraînement, en septembre. La qualité est là, mais sauront-ils éviter l'infirmerie?

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De l'aide pour Di Vaio

Quand Marco Di Vaio, suspendu pour les trois premiers matchs, tousse, c'est tout l'Impact qui est grippé offensivement. Derrière l'Italien, les autres attaquants du club n'ont inscrit que trois buts au cours de l'année 2013. Aucun autre joueur n'a même dépassé le plateau des cinq buts. Que ce soit sur le plan de la flexibilité tactique ou pour permettre à Di Vaio de ne pas jouer tous les trois jours, l'Impact a besoin d'une autre arme offensive. «Nous devons mieux le soutenir, a corroboré Klopas. D'autres personnes doivent également marquer. La qualité est là même si, d'un point de vue statistique, cela ne s'est pas reflété l'an dernier.»

L'Impact recrutera forcément à ce niveau-là, mais Klopas devra tout de même remettre Andrew Wenger sur le bon chemin après une année 2013 compliquée. «En priorité, il faut lui montrer de la confiance et croire en lui. Dans le soccer, tu as fait la moitié du chemin quand tu as confiance en toi au moment d'aller sur le terrain. Cela commence par une bonne préparation durant la semaine.»