Alors que des images inquiétantes de partisans se frappant les uns les autres se répandaient un peu partout au Brésil, la FIFA a vité réagi, lundi, afin de minimiser les risques de violence à l'intérieur des stades pendant la Coupe du monde.

La FIFA a condamné les incidents survenus dans la ville de Joinville, dans le sud du Brésil, où des partisans ont interrompu un match décisif du championnat brésilien pendant plus d'une heure, dimanche. Les incidents ont mené à l'hospitalisation de quatre personnes, dont une a été transportée par hélicoptère.

La violence est survenue deux jours après que la FIFA eut tenu le tirage au sort de la Coupe du monde au cours d'une cérémonie extravagante dans un chic hôtel du nord-est du Brésil.

Des centaines de supporteurs d'Atletico Paranaense et de Vasco da Gama se sont foncés dessus à Joinville, se donnant des coups de pieds et des coups de poings en plus d'utiliser des bâtons de bois et des barres de métal pour s'affronter. Ils ont ainsi forcé l'arbitre à stopper le match à la 17e minute de la première demie environ.

La sécurité à Joinville était assurée par des agents privés au lieu de la police, une approche qui est semblable à ce qu'on prévoit faire à la Coupe du monde. Seuls des préposés sont responsables de la sécurité des partisans à l'intérieur des stades durant les événements de la FIFA, et les autorités sont habituellement responsables de la sécurité à l'extérieur des stades.

Les combats de dimanche se sont arrêtés seulement après que la police soit arrivée en tirant des balles de caoutchouc dans le but de disperser la foule.

La FIFA a indiqué qu'elle ne commenterait pas ce qui est arrivé à Joinville parce qu'elle n'était pas impliquée dans ce match, mais elle a dit avoir confiance dans les plans de sécurité adoptés en vue de la Coupe du monde.

La plupart des inquiétudes concernant les mesures de sécurité en vue du Mondial de l'année prochaine se limitent aux manifestations possibles à l'extérieur des stades, mais les récentes violences à l'intérieur des stades brésiliens risquent de susciter les tensions. Bien qu'on ne s'attende pas à ce que les regroupements de fans qu'on voit aux matchs de championnat assistent aux rencontres de la Coupe du monde, il était clair dimanche que les près de 80 gardes de sécurité qui séparaient la foule à Joinville n'étaient pas en mesure de contenir la violence.