Impact: d'un Marco à l'autre

S'il a finalement décidé de disputer une autre saison avec l'Impact, en 2014, Marco Di Vaio penchait pourtant vers la retraite au coeur de l'été. C'est ce que le joueur désigné italien a révélé, vendredi, lors de sa première rencontre avec les médias depuis l'annonce de son retour.

«Quand je suis allé en Italie, en juillet, en raison d'un problème à ma belle-mère et que ma famille a décidé de rester là-bas, je pensais arrêter. Sans la famille à Montréal, ce n'est pas la même chose. Après, quand j'ai vu que la situation s'est améliorée et que ma femme a trouvé la bonne solution, j'ai décidé de continuer. Arrêter maintenant n'aurait pas été facile.»

Di Vaio vivra donc seul à Montréal même si sa femme et ses enfants lui rendront visite occasionnellement, en plus de passer l'été au Québec.

Le numéro 9, dont le salaire a été revu à la hausse pour la saison 2014, a également mis de l'avant sa forme actuelle pour expliquer sa décision. Même si son avenir passera un jour par le FC Bologne, il a clairement indiqué que le maillot montréalais était le dernier qu'il revêtira.

«Quand je suis parti de Bologne, on a signé un contrat pour que je puisse y retourner comme dirigeant, mais je ne suis actuellement pas prêt pour ça. Je veux continuer à jouer et je ne veux jouer que pour l'Impact. Cela ne m'a jamais traversé l'esprit d'aller à Bologne en tant que joueur.»

Place à l'entraîneur

Après avoir réglé le cas de Di Vaio qu'il a qualifié de bon investissement («pour le joueur, la personne et la crédibilité qu'il apporte»), Joey Saputo devra maintenant s'attaquer au cas de Marco Schällibaum. Malgré la deuxième moitié de saison difficile, le président montréalais dit ne pas avoir changé son évaluation concernant son entraîneur. La semaine dernière, le Suisse avait admis avoir pris sa décision en vue de la prochaine saison.

«Je n'ai pas eu l'occasion de lui parler directement et je ne connais pas sa décision. On traverse une période difficile et je préfère que l'esprit de Marco soit davantage sur l'équipe que sur son contrat. Mais il sait que j'étais prêt à lui offrir une prolongation», a indiqué Saputo en ajoutant que cette offre tiendrait même si le club ratait les séries.

Par ailleurs, Saputo s'est opposé à la possibilité d'un changement de calendrier, calqué sur le modèle européen. L'idée était déjà parvenue à ses oreilles lors d'une réunion de la ligue. «J'ai dit que cela allait faire mal à notre club. Je n'étais pas le seul à m'y opposer, il y avait beaucoup d'autres équipes qui pensaient que c'est absolument ridicule. Mais ce n'est qu'une rumeur et rien n'a été proposé.»