Avec la forme qu'il affiche, la question de l'avenir de Marco Di Vaio est plus que jamais d'actualité. Joueur de la semaine après avoir frappé deux fois contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, dimanche, l'Italien a maintenant inscrit six buts lors de ses quatre derniers matchs. Il a, du coup, repris la tête du classement des buteurs (17) devant Mike Magee.

Où sera-t-il en 2014? Soit il poursuivra l'aventure avec l'Impact, soit il prendra sa retraite pour s'occuper de sa famille. L'été, au cours duquel il a dû rentrer en Italie pour des raisons personnelles, a quelque peu modifié la donne même s'il a admis ne pas avoir pris de décision.

«Je n'ai pas passé un bon moment avec ma famille et je dois en discuter avec elle, a-t-il indiqué, mercredi. Ce n'est pas facile d'être tout seul à Montréal et je dois regarder ce qui va passer à la fin de l'année. Maintenant, je ne pense seulement à jouer chaque match et faire le mieux possible.

«Si la famille était là, c'est sûr que je continuerai à jouer un an de plus. Je voudrais continuer, mais il y a beaucoup de choses à prendre à considération.»

À 37 ans, Di Vaio n'a rien perdu de son efficacité et de sa précision devant le but adverse. Sa condition physique lui permettrait également de continuer à martyriser les défenses adverses, à coups d'appels dans la profondeur. Pour le club, il ne serait donc pas facile de remplacer un attaquant capable de marquer plus de 20 buts en une saison.

En attendant la décision, Marco Schällibaum lui a trouvé un nouveau surnom.

«Pour moi, c'est le Terminator qui finit les choses comme il faut et il l'a encore prouvé en Nouvelle-Angleterre. C'est le Terminator qui fait du bien à l'équipe et la route vers laquelle on peut aller pour gagner des matchs», a détaillé l'entraîneur.

Felipe se verrait bien en rouge



«Pourquoi, un jour, ne pas jouer avec le Canada?» Voici l'un des plus récents tweets de Felipe qui, comme plusieurs joueurs étrangers évoluant à Montréal ou Vancouver, ne serait pas contre l'idée d'endosser un jour le maillot rouge.

«Pourquoi pas? Tu ne sais jamais ce qui peut se passer dans la vie. Mais si j'ai l'opportunité de rester ici et d'être convoqué, j'irai», a-t-il ajouté, mercredi.

Cette déclaration - qui, administrativement, pourrait prendre plusieurs années à se réaliser, est survenue au moment ou le Canada s'est incliné 1 à 0 contre la Mauritanie, mardi.

«En tout cas, ils auraient besoin de joueurs comme lui. Si on perd contre la Mauritanie, ce n'est pas une bonne publicité, a rigolé Schällibaum. Felipe, on le sait qu'il a la qualité et c'est un chemin qui peut être intéressant pour les deux parties.»