L'Impact a démarré son parcours de Ligue des champions en l'emportant 1 à 0 devant les Earthquakes de San Jose, hier soir, au stade Saputo.

Déjà le héros lors du match retour de la finale de Championnat canadien, Hassoun Camara a de nouveau été décisif en inscrivant l'unique but de la rencontre en première mi-temps. Le onze montréalais a surtout récolté de précieux points contre son grand rival du groupe 5.

«C'était pas mal ce soir, a lancé Marco Schällibaum. On a affronté une bonne équipe qui joue bien au ballon avec des grands attaquants pas faciles à gérer. [...] J'ai vu mon équipe prête à disputer ce match de Ligue des champions, ce qui était nouveau pour beaucoup de joueurs.»

Au-delà du résultat, ce match a marqué les débuts d'Hernan Bernardello dans l'entrejeu aux côtés de... Collen Warner. Et immédiatement, le joueur désigné argentin s'est fait 15 115 nouveaux amis au stade Saputo. Comment? Grâce à plusieurs bons tacles et une tête plongeante opportune sur un centre dangereux des Earthquakes, à la 7e minute. Il a aussi montré sa qualité de relance en variant le jeu et a même obtenu sa première passe décisive sur un coup franc. Comme souvent, Camara a sauté plus haut que la meute pour placer un coup de tête décisif, à la 16e minute.

«On a pu voir que c'était un bon joueur très intelligent qui peut changer le rythme, a expliqué Schällibaum qui, initialement compter faire jouer l'Argentin pendant 65 minutes. Avec la tranquillité transmise par Hernán, on est aussi plus fort au niveau de possession, car il ne perd pas beaucoup de ballons. C'est un atout pour le futur.»

«Il a joué un bon match en étant confortable avec la ballon, a ajouté Patrice Bernier. Il a aussi très hargneux au moment de gagner le ballon. Si on peut retrouver cette chimie et pouvoir recontroler les matchs, cela va être parfait.»

Un duo Di Vaio-Paponi

Ce match a aussi été l'occasion pour l'entraîneur montréalais de revenir au 4-4-2 avec une attaque Daniele Paponi-Marco Di Vaio. À un élément près, l'alignement d'hier pourrait ressembler au onze-type de Schällibaum pour la suite de l'année s'il garde ce schéma. Du côté californien, l'entraîneur Mark Watson a opté pour 11 joueurs différents par rapport au dernier match contre Chivas USA. Avec ses meilleures armes sur le banc au coup d'envoi, les Earthquakes n'ont pas tiré une seule fois en première mi-temps. Dès la 10e minute, ils auraient cependant pu prendre l'avantage sur un penalty tiré par Alan Gordon après une main de Warner. Evan Bush a cependant plongé du bon côté pour capter la tentative en deux-temps.

«Cela a aidé l'équipe. Si tu te retrouves avec un retard d'un but, San Jose peut probablement se montrer plus défensif et jouer davantage en contre-attaque, a mentionné Bush. Surtout que nous avons marqué quelques minutes après ce sauvetage.»

L'Impact a baissé de rythme en début de deuxième mi-temps et s'est même fait une frayeur sur un coup franc de Sam Garza qui a heurté la transversale. Matteo Ferrari a connu un même sort, un peu plus tard, sur un corner. L'entrée en jeu de Chris Wondolowski n'a pas changé l'issue du match.