Andrea Pirlo a fêté sa centième sélection avec l'équipe d'Italie en ouvrant le score contre le Mexique (2-1) dans le mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, dimanche dans la Coupe des Confédérations, match dont il a été par ailleurs été élu meilleur joueur.

«Pirlo a montré une fois de plus toute sa classe dans son centième match sous le maillot de l'équipe d'Italie», s'est félicité son sélectionneur Cesare Prandelli.

«C'a été une grande satisfaction de couronner ma centième sélection avec l'équipe d'Italie d'un but, et encore plus au Maracana, qui est un stade historique, a-t-il déclaré à l'issue de la partie. J'ai vécu beaucoup de grands moments sous le maillot azzurro, j'ai été champion du monde (en 2006), mais j'espère écrire encore une page d'histoire en Coupe des Confédérations».

La veille en conférence de presse, le joueur avait avancé que sa joie ne serait complète qu'avec une victoire. Et c'est ce qui est advenu avec le but de la victoire inscrit par Balotelli (78e). Mais auparavant, Pirlo avait ouvert la voie en marquant son 13e but pour la Nazionale d'un somptueux coup franc dans la lucarne mexicaine (27e).

Il s'est montré dangereux sur deux autres coups francs (54e, 59e), un exercice dans lequel il a excellé cette saison avec cinq buts inscrits ainsi dans le Championnat d'Italie avec la Juventus.

À 34 ans, le barbu chevelu a de beaux restes. Il l'avait démontré lors d'un Euro magistral l'année dernière, tout juste assombri par une éclipse totale en finale, un peu au diapason de son équipe, corrigée 4-0 par l'Espagne.

Un an plus tard, et son deuxième titre consécutif de champion d'Italie conquis avec la Juve en poche, le Turinois a gardé son éternelle allure, au petit trot, avec ses coups d'oeil avant d'obtenir le ballon, à la manière d'un Xavi.

Ce milieu posté devant la défense ne s'est jamais illustré dans les tâches, justement, défensives. Dimanche, il était flanqué de Montolivo et De Rossi, assignés à ces tâches, histoire de laisser «l'Architecte» libre de bâtir le jeu.

Sans sortir un match ébouriffant, il a distribué le jeu et adressé quelques passes lumineuses, à l'image de celle décalant Abate à droite (43e).

Et le placide milieu est aussi parfois sorti de sa réserve, lorsqu'il est fauché par Guardado en pleine surface et n'obtient pas la pénalité réclamée (18e) ou quand il s'engage dans une discussion vive avec l'arbitre (76e).