Ce n'est pas encore le temps de souffler pour l'Impact. Pour la troisième semaine d'affilée, les hommes de Marco Schällibaum disputeront deux matchs, soit mercredi et samedi.

Avant la visite du Real Salt Lake au stade Saputo, le premier acte de la semaine conduira le onze montréalais au Red Bull Arena, au New Jersey. Il s'agit d'un bien mauvais moment pour effectuer ce déplacement, puisque les Red Bulls ont retrouvé leurs ailes après un début de saison chaotique. Mais même si les coéquipiers de Thierry Henry ont remporté leurs trois derniers matchs, l'Impact croit en ses moyens à l'extérieur. Après tout, il a récolté 7 points sur une possibilité de 12 dans ces conditions en 2013. Une trajectoire bien loin de celle de l'an dernier, marquée notamment par un revers de 5-2 au New Jersey.

«Marco [Schällibaum] a beaucoup travaillé au niveau psychologique, car quand tu es sur la route, tu dois avant tout croire que tu peux gagner. C'est ce qu'il a implanté dans l'esprit des joueurs depuis le début de l'année et cela a marché», révèle l'entraîneur adjoint Mauro Biello.

Avec ce double rendez-vous, l'Impact continuera également à faire tourner son effectif. En milieu de terrain, Davy Arnaud sera apte à jouer après avoir reçu le ballon au visage contre le Toronto FC, mercredi dernier. Patrice Bernier devrait également retrouver son poste après n'avoir joué que 17 minutes contre les Earthquakes de San Jose. On peut aussi s'interroger sur la présence du latéral gauche Dennis Iapichino, maillon faible de la défense montréalaise. À moins d'une guérison d'Alessandro Nesta et d'un retour de la paire Jeb Brovsky/Hassoun Camara sur les côtés, Maxim Tissot est le remplaçant désigné pour évoluer à gauche.

«C'est normal de faire ça [ces changements], car on doit gérer l'équipe. Il y a un match difficile, à New York, et on a vu [samedi] que certains joueurs étaient fatigués. On a aussi des blessures qui limitent nos options, rappelle Biello.

«À l'image de Collen Warner, qui a bien fait à San Jose, les joueurs qui ont leurs chances devront la saisir, poursuit-il. C'est important pour nous de voir qu'un gars comme lui pouvait bien jouer en milieu de terrain, malgré un temps de jeu limité.»

Efficace sur les couloirs

Le manque d'efficacité sur les couloirs a été un sujet de débat quasi ininterrompu depuis le jour 1 de l'Impact dans la MLS. Avec le bon passage de Justin Mapp et l'éclosion d'Andres Romero, le onze montréalais peut maintenant varier son jeu. Grâce au 4-4-2, il peut surtout le faire en ayant plus de joueurs dans la surface et avec un peu plus de poids aérien grâce à Andrew Wenger.

«Quand tu as deux ailiers qui vont très bien, c'est important d'avoir deux attaquants, explique Biello. Ils sont dangereux, ils cherchent la profondeur, et ce schéma marche bien pour nous. Et puis, avec deux attaquants, on joue aussi bien que dans un 4-1-4-1. C'est important de voir que l'équipe est capable de s'ajuster.»