L'Impact a fait l'acquisition, sous la forme d'un prêt, du milieu de terrain Maximiliano Rodriguez, lundi. L'Argentin de 19 ans est passé par le centre de formation de l'Atlético Madrid, de 2007 à 2009, avant de retourner dans son pays natal. Depuis 2010, Rodriguez n'a disputé que huit parties sous les couleurs de son club, Argentinos Juniors.

Lors d'un récent voyage au pays du tango, Nick De Santis a pu l'évaluer dans le cadre de deux entraînements, ainsi que durant un match avec l'équipe de réserve. Un contact du directeur sportif montréalais a ensuite suivi la trajectoire de Rodriguez. «Il a un bon gabarit, il est explosif et il joue bien autant défensivement qu'offensivement. Mais c'est sa vision du jeu, son intelligence et sa technique qui m'ont impressionné», a expliqué De Santis lundi après-midi.

Premier entraînement

Les choses se sont accélérées pour le jeune milieu axial au cours des 48 dernières heures. Arrivé à Montréal dimanche, il n'a pas tardé à faire connaissance avec ses nouveaux coéquipiers. Une heure après l'officialisation de son prêt jusqu'à la fin de la saison - avec option d'achat -, il a participé à sa première séance d'entraînement au complexe sportif Marie-Victorin. Celui qui arbore le numéro 95 a rapidement saisi la différence de style par rapport au soccer sud-américain.

«Au niveau du jeu, cela me paraît plus intense, ce qui nous oblige à être plus fort physiquement et mentalement. Être ici est une énorme chance pour moi, et je suis prêt à relever ce défi», a-t-il indiqué avant d'énumérer quelques-unes de ses forces.

«Je pense que ma plus grande qualité est de pouvoir jouer en une ou deux touches de balle, d'accélérer le jeu et de faire les courses dans la surface adverse pour marquer.»

Malgré ces belles promesses, l'Impact va d'abord lui permettre de s'acclimater à la vie nord-américaine et de faire tranquillement sa place au sein du club. À court physiquement, Rodriguez doit aussi évacuer la déception de ne pas avoir percé à Argentinos Juniors. De Santis espère que ce changement d'air et la compagnie quotidienne de joueurs d'expérience lui seront bénéfiques.

«C'était un moment difficile pour lui, car il pensait jouer avec l'équipe première, et cela ne s'est pas passé comme prévu, a précisé De Santis. Cela fait des mois qu'il n'est pas bien mentalement, physiquement, et cela se voit. Aujourd'hui, il est comme un projet. Il a des qualités qui, à un certain point, pourraient nous aider.»

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