Chaque joueur se souvient par coeur de son premier match professionnel. Blake Smith se souviendra, par exemple, d'avoir foulé les pelouses de la MLS pour la première fois un soir de mars 2013, à Kansas City, alors que l'Impact était déjà mené au score.

«Ce n'était pas une situation idéale, mais c'était ma première occasion de jouer dans la MLS. J'étais impatient d'aller sur le terrain et de montrer ce que je pouvais faire, a indiqué, plus tôt cette semaine, le huitième choix de première ronde du dernier repêchage.

«Ce n'était pas tant de la nervosité que de l'excitation qui m'habitait. En grandissant, c'est quelque chose que j'ai toujours aspiré à faire. Réaliser que tu as atteint ton but est plutôt excitant.»

Le milieu gauche n'a passé que 11 minutes sur le terrain, ce qui ne permet pas vraiment d'émettre un jugement éclairé sur sa grande première.

Il a tout de même été à l'origine de l'une des très rares bonnes incursions mont réalaises, en fin de match. C'est en effet lui qui a servi Andrew Wenger, à la limite du hors-jeu, dans la surface du Sporting Kansas City. La passe de l'attaquant montréalais en direction de Sanna Nyassi a ensuite été interceptée par Seth Sinovic.

Smith avait aussi connu une bonne entrée en matière dans la Ligue réserve avec une activité incessante sur son couloir et un but, en fin de match, contre les Red Bulls de New York.

«Le match de la Ligue réserve et le dernier week-end m'ont donné un peu plus de confiance. Je m'améliore et je prends confiance en mes habiletés à chaque entraînement, tout en apprenant à jouer avec mes coéquipiers», a-t-il expliqué.

Il reste que Smith est plutôt loin dans la hiérarchie des joueurs de couloirs, derrière Justin Mapp, Andres Romero, Sanna Nyassi et Andrea Pisanu, actuellement blessé à un genou. À l'essai dès aujourd'hui, l'Italien Daniele Paponi peut également évoluer sur les ailes. Pas de quoi décourager le Texan, qui compte être prêt dès que Marco Schällibaum fera appel à lui pour une deuxième fois.

«Je veux continuer à m'améliorer, être meilleur à chaque entraînement et garder la même intensité. Après, je ne contrôle pas le reste. Si l'entraîneur décide que je peux faire une différence, c'est sa décision. Mais je vais tout faire pour être prêt quand l'occasion se présentera.»