En récoltant trois points dès son premier match de la saison, l'Impact s'est épargné bien des tracas. Il peut maintenant poursuivre son petit bonhomme de chemin sans se demander constamment quand arriveront le premier but ou la première victoire.

En ce sens, les joueurs montréalais, restés sur la côte ouest en prévision du match à Portland, samedi, commencent l'année dans un état d'esprit à l'opposé de celui de 2012.

«C'est toujours important de bien démarrer. Samedi, nous avons été mis dans une situation très délicate dans l'un des stades les plus difficiles, avec 40 000 spectateurs, un terrain synthétique et de la pluie. Nous avons démontré beaucoup de caractère et cela donne de la confiance pour le prochain match», a admis l'entraîneur adjoint Mauro Biello.

Qu'on le veuille ou non, les comparaisons avec l'équipe de l'année dernière sont encore incontournables à ce stade-ci. En incluant la Classique Disney, la première évaluation est plutôt flatteuse pour le groupe de Marco Schällibaum. Collectivement, le onze montréalais a affiché une plus grande maturité en sachant absorber la pression adverse et en profitant au maximum de ses occasions. Lors des matchs disputés à l'extérieur, la différence entre une défaite et un résultat positif se fait à ce niveau-là.

«Depuis le début, les joueurs ont bien répondu. À Seattle, nous sommes restés compacts et l'adversaire n'a pas eu beaucoup d'espace, a soutenu Biello, également satisfait de la gestion de la fin de match. En jouant comme cela, cela montre aussi la valeur défensive de certains joueurs, comme Alessandro Nesta avec sa lecture du jeu, ou Patrice Bernier, qui a cassé le jeu et bien relancé l'attaque.»

Sur le plan individuel, Davy Arnaud a aussi montré la voie depuis sa nouvelle position dans l'axe. S'il est très loin d'être le joueur le plus technique de l'équipe, le capitaine a affiché plus d'aisance que sur le côté droit où, de toute façon, il avait cette tendance naturelle à revenir au milieu du terrain.

«Sur le côté, ce n'était pas son jeu de chercher la profondeur. Il est davantage fait pour être au milieu de l'action, aider ses coéquipiers en pressant et en gagnant des ballons, a jugé Biello. Il fait aussi d'excellentes courses vers l'avant. Il se sent confortable dans ce rôle puisqu'à Kansas City, il jouait déjà dans l'axe au sein d'un milieu à trois éléments.»

Crépeau sous contrat

Pendant que l'Impact commençait sa semaine d'entraînement, Maxime Crépeau est devenu, sans surprise, le 26e joueur sous contrat. Âgé de 18 ans, il sera le troisième gardien derrière Troy Perkins et Evan Bush. Il devient aussi le quatrième joueur de l'Académie à faire le saut chez les professionnels. «Il a le potentiel pour être un très bon gardien en MLS. Il sera entouré de bons gardiens qui lui permettront de grandir dans tous les aspects techniques et devenir un vrai professionnel», a prédit le directeur sportif Nick De Santis, dans un communiqué.