Puisque la saison n'a pas encore débuté, les entraîneurs ont encore une tendance à séparer le résultat du contenu. Bien que chaque équipe se batte pour la victoire, l'important est surtout de progresser dans le jeu.

Les difficultés à construire ont sauté aux yeux, samedi, lors du match nul contre le DC United (1-1) qui a tout de même permis à l'Impact de Montréal de se qualifier pour la finale de la Classique Disney. D'autres aspects seront aussi à travailler, admet l'entraîneur adjoint, Philippe Eullaffroy.

«On défend bien individuellement, mais on a encore beaucoup de mal à défendre collectivement. Sur le plan physique, on manque aussi beaucoup d'explosivité pour apporter du soutien à nos attaquants.»

Sur le plan mental, par contre, l'Impact promet d'être mieux aguerri en cette deuxième année dans la MLS. Malgré l'égalisation de DC United, en fin de match, le onze montréalais dégage un peu plus de sérénité qu'en 2012.

«Au niveau des buts encaissés, on ne perd pas la tête, les jambes et on ne laisse pas déborder. Si on parle de caractère, de mental, je pense qu'on est prêts», juge Patrice Bernier.

La semaine à venir sera plus tranquille pour l'Impact qui, avant la finale contre le Crew de Columbus, disputera un match amical contre Orlando.