Les deux classiques entre l'Angleterre et le Brésil (2-1) à Wembley et entre la France et l'Allemagne (1-2) à Paris ont tenu toutes leurs promesses mercredi, tandis que le Portugal s'est fait surprendre à domicile par l'Equateur (3-2).

Pour le retour de Luiz Felipe Scolari aux commandes de la «Seleçao», le Brésil a mordu la poussière à quinze mois de «sa» Coupe du monde.

Les Brésiliens se sont inclinés sur des buts de Wayne Rooney (27), quelques minutes après un penalty brésilien raté par Ronaldinho, et du vétéran Frank Lampard (60).

Fred a bien égalisé peu après la pause (48), mais les Anglais n'ont pas tremblé pour signer une victoire de prestige, la première contre le Brésil depuis 23 ans, la quatrième seulement de leur histoire face aux quintuples champions du monde.

«J'ai l'habitude de perdre mon premier match. Mais après le premier match, j'ai aussi l'habitude d'en gagner d'autres et de gagner des compétitions. Je ne suis ni déçu ni triste», a prévenu Scolari, vainqueur de la Coupe du monde 2002 avec le Brésil et rappelé en novembre à la place de Mano Menezes.

Les duels entre la France et l'Allemagne marquent souvent les esprits comme l'épique demi-finale de la Coupe du monde 1982, remportée aux tirs au but par la Nationalmannschaft, celui de mercredi a surtout marqué la nette domination de la jeune et séduisante équipe de Joachim Löw.

Après le nul face à l'Espagne à Madrid (1-1) et la victoire à Parme contre l'Italie (2-1), les Bleus avaient imaginé cet affrontement avec l'Allemagne Mannschaft comme un tremplin vers les matches contre la Géorgie (22 mars) et l'Espagne (26 mars), forcément décisifs dans l'optique d'un séjour au Brésil à l'été 2014.

Mais malgré de nombreuses absences (Schweinsteiger, Götze, Reus, Klose...), les Allemands n'ont pas laissé les Français prendre leur élan.

Organisée à l'occasion des 50 ans du Traité de l'Elysée, la rencontre s'est déroulée sous les yeux d'Angela Merkel et François Hollande et avait été précédée d'un petit hommage aux acteurs du fameux France-Allemagne du Mondial-82.

Le Portugal, mal engagé dans les qualifications pour le Mondial-2014 (3e du groupe F à cinq points de la Russie, leader), a confirmé ses difficultés actuelles.

A Guimaraes, Cristiano Ronaldo a marqué (23), mais l'Equateur s'est imposé 3 à 2 grâce à Valencia (3), Pereira (csc, 62) et Caicedo (70).

L'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, a porté à 18 le nombre de ses matches sans défaite en s'imposant 3 à 1 contre l'Uruguay à Doha malgré les absences de Xavi, Xabi Alonso et Casillas.

L'Argentine s'est imposée sur le terrain de la Suède (3-2) et les Pays-Bas, sans la plupart de ses cadres, ont cru battre l'Italie, avant que Marco Verratti n'arrache d'extrême justesse le nul 1-1.