Naples, tenu en échec à la Fiorentina (1-1), laisse la Juventus Turin prendre cinq longueurs d'avance en tête du championnat d'Italie, lors de la 21e journée, dimanche.

La Juve, qui a écrasé l'Udinese samedi (4-0), reprend ses aises en tête. Le Napoli a dominé mais n'a pas pris trois points dans la foulée des deux récupérés en appel dans le scandale des matches truqués du «Calcioscommesse».

Naples reprend la place de dauphin à la Lazio, tenue en échec à Palerme (2-2) la veille.

L'équipe de Walter Mazzarri s'est retrouvée menée sur un but destiné aux sites de partages de vidéos, marqué depuis le milieu de terrain par l'Argentin Facundo Roncaglia, avec la complicité du gardien international Morgan De Sanctis, qui a mal jugé la trajectoire d'une longue passe en cloche qui cherchait Luca Toni (33).

Mais le «Matador» du Napoli, Edinson Cavani, a remis les deux équipes à égalité en reprenant dos au but de la tête un coup franc de Marek Hamsik (42). L'Uruguayen a fait preuve sur le coup de l'adresse qui lui a permis de marquer 100 buts tout rond en Serie A (34 avec Palerme, 66 avec Naples).

«Mes coéquipiers m'avaient dit: "Tu auras un but à manger!"» a dit Cavani à la chaîne Sky Sport (le coup d'envoi était à midi et demi heure italienne, ndlr).

«Je suis très content, mais je pense surtout à l'équipe, il faut continuer de l'avant pour réaliser nos objectifs», a-t-il ajouté.

Neto, le gardien brésilien qui a pris les galons de titulaire d'Emiliano Viviano depuis un mois, a brillé dans une fin de match où le Napoli appuyait pour l'emporter, repoussant une frappe placée de Gökhan Inler (74), une avancée de Cavani (82) et surtout une tête à bout portant de Goran Pandev (83).

Malgré la mauvaise opération comptable, Cavani, meilleur buteur de Serie A (17 buts) se contentait du résultat. «Ce championnat est très difficile, on peut perdre contre n'importe qui. C'est un point de pris, on pense surtout aux matches qui nous attendent», a-t-il ajouté.

La Fiorentina de son côté arrête l'hémorragie après trois défaites de rang toutes compétitions confondues et reste à la 5e place.

À noter le retour sur le banc du Napoli de Paolo Cannavaro et Gianluca Grava, absous en appel, comme le club, de leurs six mois de suspension pour «non-dénonciation de faits de corruption».