Le Real Madrid a été accroché (2-2) dimanche à domicile face à l'Espanyol Barcelone et a perdu deux précieux points, disant quasiment adieu à la Liga avant même le choc FC Barcelone-Atletico Madrid, dimanche soir au Camp Nou, pour la 16e journée du championnat d'Espagne.

Même si une des deux équipes le devançant au classement perdra forcément des points, les Merengues semblent avoir laissé échapper définitivement la Liga en concédant le nul face à l'avant-dernier. Ils peuvent en effet être relégués à 13 points du Barça si celui-ci l'emporte face à l'Atletico.

Après avoir fait le dos rond face aux assauts de Modric et Ronaldo, évoluant en pointe en l'absence d'un Benzema blessé et relégué en tribunes, les Catalans prenaient confiance.

Et alors que Modric venait de trouver le poteau sur une belle frappe du droit (27), les Catalans répliquaient par un contre mené à une vitesse vertigineuse.

Verdu alertait un Sergio Garcia intenable qui se glissait entre Ramos et Pepe et ajustait magnifiquement Casillas du droit (0-1, 31).

Cueillis à froid, les Merengues, qui avaient jusqu'ici surtout manqué de réussite, commençaient à s'impatienter, ne trouvant pas de faille dans l'épais bloc défensif de leur adversaire.

Juste avant la pause, Ronaldo tranquillisait toutefois les partisans du Bernabeu en se jetant victorieusement sur un centre de la droite de Khedira (1-1, 45+1).

Albin crucifie le Real

Le Real Madrid, dynamisé par l'entrée de Di Maria à la place de Modric, démarrait pied au plancher la seconde période et était immédiatement récompensé.

Sur un beau mouvement de jeu, Ronaldo décalait son compatriote Coentrao qui, après un bel enchaînement pied gauche-pied droit, redonnait l'initiative aux siens (2-1, 48).

Di Maria, décidément en verve, manquait ensuite de mettre le Real à l'abri quelques minutes plus tard, mais ses tentatives étaient captées par deux fois par l'excellent gardien de l'Espanyol, Kiko Casilla (52, 54).

Le jeune portier catalan maintenait une lueur d'espoir pour les siens en s'interposant une nouvelle fois devant Özil, à nouveau lancé par Di Maria (61).

Et à force de ne pas tuer le match, les Merengues s'exposaient à un retour de leurs adversaires. Sur un premier coup franc, Capdevila était déjà tout près d'égaliser (85). Et sur un nouveau coup de pied arrêté, le ciel tombait sur la tête des hommes de Mourinho quand Albin arrachait le nul (2-2, 88).