Le président de l'UEFA, Michel Platini, a fait de nouveau part mardi de son opposition à la technologie sur la ligne de but alors qu'elle est actuellement utilisée, pour la première fois à ce niveau, lors de la Coupe du monde des clubs au Japon.

«Je préfère donner 50 millions (d'euros) au soccer de base, plutôt que pour une technologie utile pour un ou deux buts par an», a déclaré M. Platini lors d'une conférence de presse à Kuala Lumpur.

«S'il y a un arbitre (derrière le but), s'il est à un mètre de la ligne et s'il a de bonnes lunettes, il peut voir si le ballon a franchi la ligne ou non», a estimé l'ancien capitaine de l'équipe de France qui a toujours été hostile à l'utilisation de la technologie.

Il lui préfère l'arbitrage à cinq avec un arbitre central, deux arbitres de touche et deux arbitres additionnels, système utilisé dans les compétitions organisées par l'UEFA.

Deux systèmes de technologie sur la ligne de but sont actuellement utilisés lors du Mondial des clubs, GoalRef, qui utilise un champ magnétique et un ballon spécial, dans le stade de Yokohama, et Hawk-Eye, basé sur l'utilisation de caméras comme au tennis.

Cette technologie devrait également être utilisée lors de la Coupe des Confédérations 2013 et du Mondial 2014 au Brésil.