Stop ou encore? S'il n'en tenait qu'à lui, Eduardo Sebrango serait de retour avec l'Impact, la saison prochaine. L'attaquant de 39 ans n'a cependant eu aucune discussion sur sa situation avec l'état-major du club, ces dernières semaines. Voilà pourquoi le match de demain, contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, pourrait bien être sa dernière apparition avec l'Impact, au stade Saputo.

Celui qui avait déjà raccroché ses crampons au printemps 2011 s'est montré plutôt serein au moment d'aborder son avenir.

«Je vais être heureux, peu importe la décision. Si c'est la dernière fois que je me retrouve sur ce terrain, je serai content quand même. J'ai apprécié chaque moment de la saison même quand je jouais moins», a-t-il expliqué, hier.

L'homme aux 104 buts au deuxième échelon nord-américain - essentiellement à Montréal et à Vancouver - a joué un rôle plutôt mineur cette saison. Il n'a plus été aperçu depuis le 18 juillet alors qu'il avait fait une entrée tardive contre le Revolution. Au total, il n'a disputé que 109 minutes, dont 70 à Kansas City, le 5 mai. Les chiffres sont évidemment en deçà des attentes même si Sebrango n'a guère de regrets sur son parcours.

«Je voulais faire partie de l'équipe et me tenir prêt au cas où Jesse (Marsch) aurait eu besoin de moi. Je pense l'avoir fait, même s'il y a eu des moments difficiles lors desquels je n'étais pas concentré comme je l'aurais souhaité.»

À en croire Marsch, l'importance de Sebrango s'est surtout fait sentir dans le vestiaire. En tant qu'ancien de la maison, il devenait le dénominateur commun entre le passé du club et le nouvel environnement de la MLS.

«Il a été un bon gars à tous les niveaux et a été un rouage important de ce processus en montrant ce que cela représentait d'être membre de cette organisation. Que ce soit son dernier match ou pas, cela a été un plaisir de l'avoir dans cette équipe», a souligné l'entraîneur montréalais.

Marsch a d'ores et déjà annoncé que Sebrango allait faire partie des 18 joueurs disponibles pour le match de demain. En toute logique, il devrait entrer dans les dernières minutes du match afin d'être accueilli par une autre ovation.

«À chaque fois que j'entre sur le terrain, j'ai droit à une belle réaction des partisans. C'est certain que ce sera émouvant. C'est bien de voir que les gens te respectent et apprécient le travail que tu fais.»