L'Impact a pu compter sur plusieurs points de repères dans la préparation de son match face aux Whitecaps de Vancouver. En plus de la confrontation entre les deux clubs lors de la Classique Disney, d'anciens membres de l'organisation britanno-colombienne ont traversé le continent cet hiver.

Acquis lors du repêchage d'expansion, Jeb Brovsky est celui qui connaît le mieux les attaquants de Vancouver. S'il débute le match en tant qu'arrière droit, il sera directement opposé au virevoltant Camilo. Il pourrait aussi revoir Éric Hassli qui n'a pas hésité à le tacler sèchement lors du match en Floride. Le ton est donné même si Brovsky n'a gardé que des bons souvenirs de Vancouver et de ses ex-coéquipiers.

Sans tomber dans la démesure, ce facteur intensité risque de peser dans la balance. Car au terme de leur excellent camp d'entraînement, les Whitecaps respirent la confiance. Ils n'ont par exemple encaissé aucun but lors de leur triomphe à la Classique Disney tandis que leur attaque fait des envieux à travers la MLS.

«Nous devons égaler leur énergie car c'est une équipe qui se porte très bien ces temps-ci. Nous devons briser cette spirale, a expliqué Brovsky plus tôt cette semaine.

«C'est le bon temps pour aller dans leur stade et montrer que nous appartenons aussi à cette ligue.»

À l'image du match du 24 février, Brovsky s'attend donc à une belle intensité pendant 90 minutes. Mais le joueur de 24 ans préfère aussi regarder au-delà du résultat défavorable. Deux des trois buts avaient été marqués après l'heure de jeu alors que la valse des remplacements avait quelque peu modifié le visage de l'Impact. «L'esprit a été là, mais pas le résultat. Nous ne regardons pas trop l'issue de ce match, mais plutôt la progression au cours de notre camp.»

Il est vrai que plusieurs joueurs montréalais, dont Patrice Bernier, n'avaient pas hésité à qualifier ce match de pire performance du camp. Ils se sont par la suite rassurés avec un match nul encourageant (1-1) face au Dynamo de Houston.

Travailler sur soi

Vidéos à l'appui, Jesse Marsch a pu voir et revoir ce dernier match entre les deux clubs. Debout sur la galerie de presse, il a également épié chaque sortie des Whitecaps, en Floride. La qualité offensive et la rapidité de ses hôtes n'est donc plus un secret. La mission jusqu'à samedi consiste maintenant à s'ajuster et à travailler sur son propre jeu.

«Denis Hamlett (son adjoint et membre des Whitecaps en 2011) connaît bien Vancouver et Jeb a joué là-bas. Nous connaissons leur identité et il s'agit davantage de nous assurer que nous sommes prêts à être qui nous voulons être.»

«Je m'attends à ce que les Whitecaps haussent encore leur niveau par rapport au dernier match. Leur présaison a été bonne, mais cela ne reste que la présaison.»