Les interrogations ne manqueront pas d'ici le match d'ouverture de l'Impact, samedi à Vancouver, mais Jesse Marsch a rapidement donné une réponse claire à l'une d'entre elles.

Avant même la première question des médias, mardi, au Complexe-sportif Marie-Victorin, l'entraîneur montréalais a annoncé la nomination de Davy Arnaud à titre de capitaine.

Logique, ce choix s'appuie sur une multitude facteurs dont l'expérience du numéro 22 qui a disputé près de 250 matchs dans la MLS. Il a d'ailleurs occupé la même fonction ces deux dernières saisons avec le Sporting Kansas City. Pour Marsch, le choix était donc naturel.

«C'est une combinaison de plusieurs facteurs: son expérience, sa capacité à être un meneur, sa façon d'aborder les choses et de parler aux autres joueurs. Il incarne en tant qu'homme et joueur beaucoup de qualités que nous voulons posséder en tant qu'équipe.»

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Le débat sur l'identité du premier capitaine a rapidement mis en avant Arnaud et Patrice Bernier. Au terme d'une discussion entre le personnel d'entraîneurs, le nom de l'Américain de 31 ans est finalement ressorti. Il a appris la bonne nouvelle après le dernier match de l'Impact, en Floride, samedi.

«C'est un grand honneur et quelque chose qui m'enthousiasme bien évidemment, a expliqué Arnaud. Rien ne changera cependant pour moi, je serai le même joueur et le même type de leader dans le vestiaire.»

Plutôt calme et mesuré dans la vie, Arnaud a promis de mener par l'exemple jour après jour. Et s'il le faut, il n'hésitera pas à hausser le ton pour se faire entendre dans le vestiaire ou sur le terrain.

«Je suis dans la ligue depuis un long moment et il est important, pour des joueurs comme moi, de montrer la voie quotidiennement à l'entraînement et pas seulement le jour des matchs. Jesse exige une bonne attitude et une bonne éthique de travail de la part des joueurs. C'est ce que j'essaie de faire et que je continuerai à faire.»

Avec plus d'une décennie dans la MLS et une poignée de sélections avec l'équipe nationale américaine dans le corps, Arnaud jouit d'un immense respect aux quatre coins de la ligue. Marsch, qui l'a affronté à plusieurs reprises, a rappelé que le Texan d'origine est un adversaire redoutable. Dans le vestiaire montréalais aussi, il est une figure populaire depuis le début.

«C'est un gars qui parle beaucoup et qui n'a pas peur de dire la vérité. Il a une bonne personnalité et il a travaille fort sur le terrain, a souligné Bernier. C'est l'un des rares joueurs que j'ai côtoyé dans ma carrière et qui possédait le potentiel pour occuper ce rôle-là.»



Encore des ajustements


Avant la grande première du nouveau capitaine samedi, l'Impact aura encore trois entraînements pour apporter quelques corrections à son jeu. Le onze montréalais possède l'avantage de mieux connaître Vancouver après la défaite de 3 à 0 subie à Orlando.

«Nous avons visionné le dernier match contre eux et, dans la semaine, nous allons voir les ajustements à apporter pour samedi, a précisé Bernier. Il faudra peaufiner quelques aspects, comme les placements défensifs et offensifs ou la cohésion, afin de ne pas répéter la même performance. Nous ne sommes pas encore une machine huilée même si de bonnes choses ont été faites au camp.»

Pour ce premier déplacement, Marsch compte se rendre sur la Côte ouest avec un groupe de 19 joueurs et déjà une bonne idée sur la composition de son équipe. Bernado Corradi n'en fera évidemment pas partie puisque son essai avec le club se poursuit. Autant l'entraîneur que le joueur veulent faire preuve de patience avant de prendre une décision.

«Malgré ses 35 ans, il a apporté beaucoup d'énergie et de vitalité dans la façon de s'entraîner ou dans son plaisir d'être ici. Que lui et Matteo viennent ici en essai en dit beaucoup», a commenté Marsch.