C'est l'histoire d'un joueur de 21 ans qui tente de se frayer un chemin à travers les méandres du soccer professionnel. Milieu de terrain plutôt moyen, il accumule les échecs depuis que son club formateur, Everton, l'a libéré à l'âge de 12 ans.

Après des essais infructueux en Angleterre, le jeune homme traverse l'Atlantique pour tenter sa chance en MLS. Au terme du repêchage de 2011, il aboutit avec les Red Bulls de New York, où il joue un rôle très mineur. Le club de la Grosse Pomme met alors un terme à cette association après une seule petite saison. Prochaine étape? La USL Pro avec le Orlando City soccer.

Cette histoire, en soi commune, passerait totalement inaperçue si le joueur en question n'était pas John Rooney, petit frère de l'illustre Wayne (Manchester United). Peu importe les circonstances, il n'arrive tout simplement pas à sortir de l'ombre de son grand frère, quadruple champion d'Angleterre et auteur de 134 buts en Premier League.

Même dans les bons coups, il doit partager le devant de la scène avec son aîné. Avant, pendant et après son repêchage, il n'était pas John Rooney aux yeux des observateurs, mais bien le «petit frère de Wayne». Samedi dernier, il a ouvert la marque pour son équipe face au Toronto FC dans le cadre de la Classique Disney. Le résumé du match dans le Orlando Sentinel a été coiffé du titre «Le frère de Wayne Rooney marque dans un match nul face au TFC.»

Pas facile d'être le plus jeune frère, encore moins avec un patronyme connu mondialement.