L'entraîneur de l'Inter Milan, Claudio Ranieri, a sèchement dit qu'il n'entendait pas abandonner même si son équipe a subi dimanche à Naples (1-0) sa septième défaite en huit matches, toutes compétitions confondues.

«Je ne démissionne pas parce que je crois en ces joueurs, ils se battent, et c'est tout», a déclaré l'entraîneur de l'Inter.

«Moi je confirme à 100% Ranieri», a-t-il par ailleurs répondu, agacé, à un journaliste de la chaîne Sky Sport qui lui demandait ce qu'il déciderait s'il était le président du club. «Je ne suis pas le président, demandez-le lui», a-t-il ajouté.

Ranieri a cependant laissé filtrer qu'il pourrait abandonner l'idée de titulariser le Néerlandais Wesley Sneijder derrière deux attaquants pour repasser au 4-4-2 avec lequel, avant la blessure du meneur de jeu, il avait remporté sept succès consécutifs. «C'est une solution», a-t-il seulement dit.

«Nous avons perdu, mais nous avons travaillé pour décrocher la victoire, a-t-il ajouté à propos du match. On savait que Naples, sur les ailes de la victoire contre Chelsea (3-1 en Ligue des champions), allait nous agresser, nous avons souffert en leur laissant trop d'espaces.»

Il a refusé d'évoquer la course à la 3e place, qualificative pour les barrages de la Ligue des champions. «Une chose à la fois, a dit Ranieri, il faut d'abord retrouver la victoire, et le but, on n'arrive même pas à marquer (depuis cinq matches)! Ce soir (Giampaolo) Pazzini a eu une occasion (une tête à la 87e, ndlr), mais sans succès.»