Les deux Grands ont marqué le pas mercredi pour la 5e journée de championnat, le Barça ayant dû se démener pour remonter face à un grand Valence (2-2), leader provisoire de la Liga, le Real n'ayant lui pas réussi à trouver la solution à Santander (0-0).

Les hommes d'Unai Emery, loin de se recroqueviller dans leur camp, n'ont pas eu peur d'aller provoquer le grand Barça et de se mesurer à lui dans le jeu.

Les Catalans, qui ont dû puiser dans leurs ressources pour revenir au score, ont énormément souffert face à la vitesse des attaquants valenciens.

Côté gauche notamment, le latéral Français Mathieu a mis au supplice Mascherano et Alves. A la 11e minute, l'ancien joueur de Sochaux (1re div. française) déboulait ainsi côté gauche et voyait son centre détourné dans ses propres buts par le malheureux Abidal.

Le Barça n'avait toutefois pas le temps de gamberger, égalisant dans la foulée. Après une ouverture intelligente de Messi, Pedro ajustait le gardien valencien d'un tir du gauche au ras du poteau (14, 1-1).

Mais Matthieu remettait ça sur son aile. Son centre trouvait Pablo Hernandez, esseulé au second poteau, qui fusillait Valdes du plat du pied (23, 2-1).

Les locaux aurait même pu accroître leur avantage sur une nouvelle chevauchée de Matthieu, mais Soldado manquait un but tout fait (40).

Barcelone reprenait le dessus en seconde période. Mascherano voyait d'abord sa frappe du droit aux 25 mètres s'écraser sur la barre (68), puis Messi perdait son duel face à un grand Guaita (74). Mais l'Argentin offrait tout de même la balle de l'égalisation à Fabregas (76, 2-2).

Dans le money-time, un déluge d'occasions s'abattait sur les buts de Valence, le jeune Jordi Alba se faisait même exclure pour avoir protesté, mais les locaux tenaient leur match nul.

Prestation fade du Real

Le Real Madrid a lui aussi été accroché par Santander (0-0), mais pour un tout autre spectacle. Malgré leur première défaite de la saison concédée dimanche à Levante (1-0), les Madrilènes n'ont pas montré de réaction d'orgueil, offrant une prestation assez fade.

Mourinho avait pourtant joué la carte du turn-over: Callejon, Lassana Diarra et le jeune Français Varane avaient été titularisés mercredi. Mais ces changements n'ont pas eu l'effet escompté, le Real apparaissant impuissant face à la muraille locale.

Au début de la deuxième période, les choses ont même failli se gâter pour le Real, Casillas sortant du bout des doigts une frappe du gauche aux 25 mètres du milieu Serrano (47).

Contrarié, Mourinho a joué le tout pour le tout en faisant entrer Di Maria, Higuain et Kaka. Mais rien n'y a fait: tous les attaquants madrilènes se sont montrés imprécis dans le dernier geste.

A l'inverse, l'Atletico s'est lui remis de ses problèmes de finition des premiers matches. Grâce Falcao, auteur d'un doublé mercredi, les +Rojiblancos+ ont infligé leur deuxième 4-0 consécutif. Après Santander, fessé dimanche, c'est Gijon qui a été corrigé. Le Sporting ne compte aucun point et reste abonné à la dernière place.

Levante a lui réussi à gagner à l'extérieur face au Rayo malgré une belle seconde période des Madrilènes (2-1).

Enfin, Malaga est venu à bout de l'Athletic Bilbao (1-0) après un match indécis.

Jeudi, le Betis a la possibilité de s'emparer de la tête de la Liga s'il remporte son match à domicile contre Saragosse.