Mohamed Bin Hammam, président de la Confédération asiatique (AFC) suspendu le temps d'une enquête sur une corruption présumée pendant la campagne à l'élection présidentielle de la FIFA, a dit jeudi espérer une «audience juste» devant le comité d'éthique de la FIFA les 22 et 23 juillet.

«J'attends toujours et j'espère une audience juste, qui ne sera pas sous influence», explique Bin Hammam sur son blogue jeudi.

«Les procédures ont été initiées sur la base d'allégations d'achat de votes, poursuit-il. J'espère que, maintenant, l'enquête a déterminé si oui ou non il y a eu des tentatives de ma part - directement ou indirectement - d'acheter des votes».

«J'espère que la décision sera prise seulement par les membres du comité d'éthique et basée seulement sur les faits présentés et non sur des hypothèses ou désirs de personnes en dehors du comité», ajoute-t-il.

Bin Hammam dit espérer une audience juste, en dépit de «fuites d'informations confidentielles» émanant de «personnes non-identifiées», en dépit de «commentaires» de personnes «directement impliquées» dans l'affaire, et en dépit, d'une procédure «biaisée» dès le départ à son encontre, comme il l'avait regretté dès le début.

Bin Hammam est soupçonné d'avoir voulu acheter des voix (dans le cadre d'une réunion de la Confédération du football caribéen début mai) quand il était candidat à l'élection présidentielle de la FIFA contre le président sortant Joseph Blatter.

Bin Hammam avait retiré sa candidature avant d'être frappé de suspension le temps de l'enquête interne par le comité d'éthique de la FIFA.

Blatter, seul candidat, avait été finalement réélu pour un quatrième et dernier mandat de quatre ans le 1er juin, dans un climat pesant de suspicions avec toutes ces affaires.